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La Commission européenne devrait donner un avis positif, à en croire le gardien des cordons de Bercy. Pourtant, ce projet de budget, scruté à la loupe par les experts de Bruxelles, avait toutes les chances d'être retoqué, car il ne faisait pas suffisamment de place aux économies. L'exécutif européen voulait ainsi voir inscrit des économies de 8 milliards d'euros supplémentaires afin d'abaisser le déficit de la France.
Mais Emmanuel Macron s'est dit « totalement sûr, à ce stade, qu'il y aurait pas d'avis négatif de la Commission européenne parce que nous ne nous mettons pas dans cette situation ». Une opinion bien tranchée qui montre qu'en coulisses, les discussions ont été fortes pour que le pays puisse bénéficier d'un délai supplémentaire afin de réduire un déficit qui sera de 4,3% du PIB l'année prochaine. L'objectif des 3% ne devrait être atteint qu'en 2017.
« Nous menons un débat qui est un débat, qui d'ailleurs a lieu dans d'autres enceintes comme au FMI (Fonds monétaire international) et ailleurs, qui est un débat sur la situation de la zone euro. La zone euro est en anémie. Elle a une croissance faible et une inflation faible », assure le ministre de l'Économie, qui pourrait bien bénéficier d'un coup de pouce de Berlin pour tordre le bras à Bruxelles… en échange d'une feuille de route claire et précise.
Mais Emmanuel Macron s'est dit « totalement sûr, à ce stade, qu'il y aurait pas d'avis négatif de la Commission européenne parce que nous ne nous mettons pas dans cette situation ». Une opinion bien tranchée qui montre qu'en coulisses, les discussions ont été fortes pour que le pays puisse bénéficier d'un délai supplémentaire afin de réduire un déficit qui sera de 4,3% du PIB l'année prochaine. L'objectif des 3% ne devrait être atteint qu'en 2017.
« Nous menons un débat qui est un débat, qui d'ailleurs a lieu dans d'autres enceintes comme au FMI (Fonds monétaire international) et ailleurs, qui est un débat sur la situation de la zone euro. La zone euro est en anémie. Elle a une croissance faible et une inflation faible », assure le ministre de l'Économie, qui pourrait bien bénéficier d'un coup de pouce de Berlin pour tordre le bras à Bruxelles… en échange d'une feuille de route claire et précise.