Action en justice contre l’alliance
En juillet dernier, alors qu’il était détenu au Japon pour des soupçons de malversations financières, l’ex roi de l’automobile portait plainte devant le tribunal d’Amsterdam contre l’alliance Renault Nissan Mitsubishi. Le siège de l’entité est basée aux Pays-Bas sous l’incarnation juridique Renault Nissan BV (RNBV). Estimant son limogeage illégal, Carlos Ghosn réclame 15 millions d’euros auprès de Nissan et de Mitsubishi. Le grand patron explique en effet que son éviction ne respecte pas le code du travail néerlandais.
Ce lundi 10 février avait lieu la première audience publique de ce volet de l’épais dossier Ghosn. Ses avocats ont exigé la diffusion publique de documents internes aux deux constructeurs japonais. Des pièces qui permettraient, selon eux, d’éclairer et de déterminer la manière dont les deux groupes ont pris la décision de limoger Carlos Ghosn.
Ce lundi 10 février avait lieu la première audience publique de ce volet de l’épais dossier Ghosn. Ses avocats ont exigé la diffusion publique de documents internes aux deux constructeurs japonais. Des pièces qui permettraient, selon eux, d’éclairer et de déterminer la manière dont les deux groupes ont pris la décision de limoger Carlos Ghosn.
Des documents pour mieux comprendre
L’ancien patron « conteste » son limogeage, explique à l’AFP son avocat, Roeland de Mol. Selon lui, son client a vu « véritablement augmenter » ses chances d’un « véritable débat sur le fond à court terme ». Le tout sur fond de contestation des deux principales accusées. Toujours d’après l’avocat, les documents demandés permettront de connaître les reproches imputés à Carlos Ghosn.
Du côté de Nissan, on indique avoir déjà fourni beaucoup d’informations depuis le début de cette affaire rocambolesque (depuis, Ghosn a fui le Japon pour se réfugier au Liban). Le constructeur pense que les avocats de son ex-président cherchent à « partir à la pêche » sans savoir ce qu’ils cherchent. Le 26 mars, les parties adverses auront l’occasion de présenter leurs arguments devant le tribunal.
Du côté de Nissan, on indique avoir déjà fourni beaucoup d’informations depuis le début de cette affaire rocambolesque (depuis, Ghosn a fui le Japon pour se réfugier au Liban). Le constructeur pense que les avocats de son ex-président cherchent à « partir à la pêche » sans savoir ce qu’ils cherchent. Le 26 mars, les parties adverses auront l’occasion de présenter leurs arguments devant le tribunal.