Casino se réorganise face à la crise
Le groupe Casino, l’un des géants français de la distribution, traverse une période de turbulences marquée par des cessions d’actifs et des difficultés financières. Après une réunion à Saint-Étienne le 5 septembre, les syndicats ont confirmé que le plan social prévu par l’entreprise englobera plus de 3.000 suppressions de postes. Ce chiffre, bien que dans la fourchette initialement annoncée (entre 1.293 et 3.267), marque un tournant important pour le groupe qui peine à redresser la barre.
Les entités les plus touchées par ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont Distribution Casino France (DCF), en charge des magasins et du siège social, ainsi que la filiale logistique Easydis. À elles seules, elles concentrent près de 2.769 suppressions de postes : 2.029 pour DCF et 740 pour Easydis, selon les représentants syndicaux. D’autres réductions de postes devraient affecter Monoprix, Franprix et d’autres filiales de Casino.
La direction, sans confirmer précisément le nombre total d’emplois concernés, a cependant assuré que ces suppressions ne conduiront pas systématiquement à des licenciements secs. Plus de 100 demandes de départ volontaire anticipées ont déjà été enregistrées et le groupe a annoncé la disponibilité de 1.000 postes au sein de ses diverses entités, permettant ainsi de limiter le nombre de licenciements.
Les entités les plus touchées par ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont Distribution Casino France (DCF), en charge des magasins et du siège social, ainsi que la filiale logistique Easydis. À elles seules, elles concentrent près de 2.769 suppressions de postes : 2.029 pour DCF et 740 pour Easydis, selon les représentants syndicaux. D’autres réductions de postes devraient affecter Monoprix, Franprix et d’autres filiales de Casino.
La direction, sans confirmer précisément le nombre total d’emplois concernés, a cependant assuré que ces suppressions ne conduiront pas systématiquement à des licenciements secs. Plus de 100 demandes de départ volontaire anticipées ont déjà été enregistrées et le groupe a annoncé la disponibilité de 1.000 postes au sein de ses diverses entités, permettant ainsi de limiter le nombre de licenciements.
Les syndicats en désaccord avec les mesures sociales
Malgré les garanties partielles offertes par Casino, les syndicats ont unanimement exprimé leur mécontentement à l’égard du déroulement de la procédure. Pour eux, le volet social du plan est insuffisant, en particulier pour les salariés avec une longue ancienneté. Selon Hervé Preynat, délégué syndical central CFDT d’Easydis, les indemnités supra-légales sont plafonnées à six mois de salaire pour les employés ayant plus de 20 ans d’ancienneté. En outre, le congé de reclassement est fixé à 70 % du salaire brut, une mesure jugée insuffisante par les syndicats.
Les représentants syndicaux ont également souligné « l’insuffisance de l’information » fournie durant la procédure, ainsi que les incertitudes liées à l’avenir du groupe. Depuis plusieurs mois, Casino a multiplié les cessions, notamment au profit du groupement Les Mousquetaires et d’Auchan Retail France, qui ont récupéré 66 magasins grand format au début du mois de juillet. Ce mouvement s’inscrit dans la stratégie de redirection du groupe vers le commerce alimentaire de proximité, sous l’impulsion du consortium mené par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, l’un des principaux repreneurs.
Au total, Casino, qui employait encore 50.000 salariés en France à la fin de 2022, est désormais passé sous la barre des 30.000 employés avant même la mise en place du plan social. L’avenir du groupe reste flou, et les négociations entre la direction et les syndicats s’annoncent difficiles dans les mois à venir, alors que Casino tente de se recentrer et de redéfinir ses priorités commerciales.
Les représentants syndicaux ont également souligné « l’insuffisance de l’information » fournie durant la procédure, ainsi que les incertitudes liées à l’avenir du groupe. Depuis plusieurs mois, Casino a multiplié les cessions, notamment au profit du groupement Les Mousquetaires et d’Auchan Retail France, qui ont récupéré 66 magasins grand format au début du mois de juillet. Ce mouvement s’inscrit dans la stratégie de redirection du groupe vers le commerce alimentaire de proximité, sous l’impulsion du consortium mené par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, l’un des principaux repreneurs.
Au total, Casino, qui employait encore 50.000 salariés en France à la fin de 2022, est désormais passé sous la barre des 30.000 employés avant même la mise en place du plan social. L’avenir du groupe reste flou, et les négociations entre la direction et les syndicats s’annoncent difficiles dans les mois à venir, alors que Casino tente de se recentrer et de redéfinir ses priorités commerciales.