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Ce changement de tête stratégique au sein d'une entreprise aussi importante pour la France et ses capacités énergétiques ne peut provenir que d'un choix au plus haut sommet. François Hollande est donc à la manœuvre dans ce dossier sensible, et il a fait son choix : exit donc Henri Proglio, dont la tête était mise à prix depuis le mois de septembre. Des noms pressentis pour remplacer le PDG d'EDF, c'est celui de Jean-Bernard Lévy qui est donc sorti du chapeau.
L'ex patron de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, mais aussi Martin Vial, l'ex PDG d'Europe Assistance, avaient été pressentis pour ce poste. Finalement, c'est le patron de Thalès que l'Élysée a préféré. Deux ans après son arrivée au poste, il est considéré comme le « sauveur » de cette entreprise. Est-ce à dire qu'il faut aussi sauver EDF ?
L'État doit encore nommer les douze administrateurs indépendants ainsi que les représentants de l'État qui siègeront au conseil d'administration de l'électricien. L'État, qui détient 84,5% du capital d'EDF, a toute possibilité d'agir à sa guise et ses nominations ne sont que de pure forme puisqu'elles doivent être avalisées par le président de la République.
L'ex patron de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, mais aussi Martin Vial, l'ex PDG d'Europe Assistance, avaient été pressentis pour ce poste. Finalement, c'est le patron de Thalès que l'Élysée a préféré. Deux ans après son arrivée au poste, il est considéré comme le « sauveur » de cette entreprise. Est-ce à dire qu'il faut aussi sauver EDF ?
L'État doit encore nommer les douze administrateurs indépendants ainsi que les représentants de l'État qui siègeront au conseil d'administration de l'électricien. L'État, qui détient 84,5% du capital d'EDF, a toute possibilité d'agir à sa guise et ses nominations ne sont que de pure forme puisqu'elles doivent être avalisées par le président de la République.