Un géant en difficulté
Le marché automobile traverse une période de turbulences sans précédent. Les équipementiers, en particulier, subissent les conséquences de la transition vers les véhicules électriques et des fluctuations des marchés régionaux. Dans ce contexte, Continental, bien connu pour ses pneumatiques, a décidé de prendre des mesures drastiques. Le comité directoire a confirmé l'étude d'un projet de scission visant à séparer les activités les plus performantes des branches les plus vulnérables.
Continental, qui emploie environ 100.000 personnes dans sa division automobile, est particulièrement touché par le ralentissement du marché et les défis liés aux véhicules électriques. Nikolai Setzer, le PDG de Continental, a souligné l'importance de cette décision : « Les marchés et les clients, en particulier dans l'industrie automobile, ont évolué de manière extrêmement dynamique ces derniers mois. Nous visons à diviser Continental en deux entreprises indépendantes pour répondre à ces changements. »
Le projet de scission pourrait permettre à la division électronique de mieux se concentrer sur les technologies de pointe telles que les systèmes de freinage, les capteurs, et les logiciels pour véhicules autonomes. « Cette nouvelle étape donnerait la possibilité d'investir dans une entreprise axée sur l'électronique automobile », a déclaré Wolfgang Reitzle, président du conseil de surveillance. Cette réorganisation stratégique permettrait également d'introduire en Bourse la branche automobile, offrant ainsi des opportunités de financement supplémentaires.
Continental, qui emploie environ 100.000 personnes dans sa division automobile, est particulièrement touché par le ralentissement du marché et les défis liés aux véhicules électriques. Nikolai Setzer, le PDG de Continental, a souligné l'importance de cette décision : « Les marchés et les clients, en particulier dans l'industrie automobile, ont évolué de manière extrêmement dynamique ces derniers mois. Nous visons à diviser Continental en deux entreprises indépendantes pour répondre à ces changements. »
Le projet de scission pourrait permettre à la division électronique de mieux se concentrer sur les technologies de pointe telles que les systèmes de freinage, les capteurs, et les logiciels pour véhicules autonomes. « Cette nouvelle étape donnerait la possibilité d'investir dans une entreprise axée sur l'électronique automobile », a déclaré Wolfgang Reitzle, président du conseil de surveillance. Cette réorganisation stratégique permettrait également d'introduire en Bourse la branche automobile, offrant ainsi des opportunités de financement supplémentaires.
Retour aux sources pour Continental
Si la scission est approuvée, elle marquerait un retour aux fondamentaux pour Continental, fondé en 1871. À la fin des années 1990, l'entreprise avait cherché à diversifier ses activités en acquérant plusieurs entités dans le secteur des équipements automobiles. Cependant, cette diversification n'a pas produit les résultats escomptés et a même conduit à des pertes significatives.
En réponse à ces difficultés, Continental avait déjà procédé à la création de filiales distinctes pour ses différentes divisions en 2018. En 2021, la société a externalisé son pôle transmissions, rebaptisé Vitesco Technologies, pour financer sa transition vers le marché de l'électrique. Le spin-off envisagé aujourd'hui pour la branche électronique pourrait constituer une troisième étape dans ce processus de réorganisation.
La décision de Continental de se scinder en deux entreprises distinctes pourrait bien représenter la dernière chance pour l'équipementier de retrouver sa stabilité financière. En se concentrant sur ses activités les plus rentables et en donnant à chaque division une indépendance accrue, l'entreprise espère mieux répondre aux défis d'un marché en constante évolution. Cependant, cette scission pourrait également signifier la fin d'une ère pour Continental, alors que l'entreprise renonce à ses ambitions initiales de devenir un fournisseur global de l'industrie automobile.
En réponse à ces difficultés, Continental avait déjà procédé à la création de filiales distinctes pour ses différentes divisions en 2018. En 2021, la société a externalisé son pôle transmissions, rebaptisé Vitesco Technologies, pour financer sa transition vers le marché de l'électrique. Le spin-off envisagé aujourd'hui pour la branche électronique pourrait constituer une troisième étape dans ce processus de réorganisation.
La décision de Continental de se scinder en deux entreprises distinctes pourrait bien représenter la dernière chance pour l'équipementier de retrouver sa stabilité financière. En se concentrant sur ses activités les plus rentables et en donnant à chaque division une indépendance accrue, l'entreprise espère mieux répondre aux défis d'un marché en constante évolution. Cependant, cette scission pourrait également signifier la fin d'une ère pour Continental, alors que l'entreprise renonce à ses ambitions initiales de devenir un fournisseur global de l'industrie automobile.