Publicités « pousse-au-crime »
Les conséquences économiques de la crise sanitaire sur les consommateurs sont lourdes : les prévisions parlent de 900.000 suppressions d'emplois l'année prochaine et d'un pouvoir d'achat n'ayant jamais autant reculé depuis 2013. Pourtant, les tentations sont toujours là, les Français ont même l'intention de dépenser beaucoup pour Noël (le budget moyen sera de 600 euros, soit 10% de plus qu'en 2019). Les établissements de crédit ont compris qu'ils avaient une carte à jouer, en multipliant les publicités « pousse-au-crime », selon l'UFC-Que Choisir qui craint une « déferlante » d'impayés l'année prochaine.
Sofinco propose ainsi de souscrire à des crédits que l'on pourra rembourser après les fêtes, tandis que Toyota Financement, spécialiste de la location longue durée automobile, offre des reports de loyers de six mois. Mais les crédits devront être remboursés un jour ou l'autre. À force de s'endetter à bon compte (sur le court terme…), les consommateurs risquent les impayés : selon l'UFC-Que Choisir, le défaut des crédits devrait dépasser les 12 milliards d'euros en 2021, un chiffre en forte hausse de 40% par rapport à 2020.
Sofinco propose ainsi de souscrire à des crédits que l'on pourra rembourser après les fêtes, tandis que Toyota Financement, spécialiste de la location longue durée automobile, offre des reports de loyers de six mois. Mais les crédits devront être remboursés un jour ou l'autre. À force de s'endetter à bon compte (sur le court terme…), les consommateurs risquent les impayés : selon l'UFC-Que Choisir, le défaut des crédits devrait dépasser les 12 milliards d'euros en 2021, un chiffre en forte hausse de 40% par rapport à 2020.
Crédit irresponsable
Dans ce contexte, les établissements de crédit et les banques doivent prendre les choses en main en aidant les consommateurs endettés à restructurer leurs crédits. Les outils existent, comme la diminution du taux, l'allongement du terme… Malheureusement, ils ne sont pas suffisamment utilisés. Et les prêteurs ont trop souvent recours à des sociétés de recouvrement dont les méthodes agressives feront d'ailleurs l'objet d'une autre étude de l'association de consommateurs au mois de janvier.
L'UFC-Que Choisir demande aux législateurs européens à contraindre les banques à proposer des mesures de restructuration du crédit « dès le deuxième incident de remboursement ». L'organisation appelle également les consommateurs à la prudence avant de souscrire à un crédit à la consommation, tout en rappelant qu'il existe des associations locales pour l'accompagnement en cas de surendettement.
L'UFC-Que Choisir demande aux législateurs européens à contraindre les banques à proposer des mesures de restructuration du crédit « dès le deuxième incident de remboursement ». L'organisation appelle également les consommateurs à la prudence avant de souscrire à un crédit à la consommation, tout en rappelant qu'il existe des associations locales pour l'accompagnement en cas de surendettement.