Danone dénonce une « vision erronée »
Le Nutri-Score, ce système d’étiquetage nutritionnel basé sur un algorithme, continue de faire débat dans l’industrie agroalimentaire. Après des révisions récentes, plusieurs entreprises, dont Danone, ont exprimé leur mécontentement face aux nouvelles classifications. Le groupe laitier a ainsi décidé de retirer progressivement cet indicateur de certains de ses produits, estimant que celui-ci donne une « vision erronée » de la qualité nutritionnelle de ses articles.
En tête de liste des produits concernés, on retrouve des yaourts à boire comme ceux de la marque Hipro, destinés aux sportifs, mais aussi les emblématiques Danette, Danonino et Actimel. Le retrait s’étend également aux boissons végétales Alpro (lait de soja, d’amande, etc.) à partir de septembre. Selon les dirigeants de Danone, cette décision ne vise pas à faire pression sur les autorités ou à provoquer une réaction de la part des responsables du Nutri-Score, mais résulte d’une réflexion sur la meilleure manière d’informer les consommateurs. « Toutes les options sont sur la table », souligne-t-on chez Danone, en laissant entendre que d’autres produits pourraient suivre.
Le mécontentement de Danone trouve son origine dans la refonte de l’algorithme du Nutri-Score, opérée il y a environ un an et demi. Cette modification a eu pour effet de rétrograder plusieurs produits laitiers, traditionnellement bien notés, vers les catégories « D » ou « E ». Le lait entier, par exemple, est passé de la note « A » à la note « C », en raison de sa teneur en matières grasses. Cette nouvelle classification place certains produits laitiers au même niveau que des boissons sucrées comme le Coca-Cola, ce qui, pour Danone, ne reflète pas la réalité de la qualité nutritionnelle des produits.
En tête de liste des produits concernés, on retrouve des yaourts à boire comme ceux de la marque Hipro, destinés aux sportifs, mais aussi les emblématiques Danette, Danonino et Actimel. Le retrait s’étend également aux boissons végétales Alpro (lait de soja, d’amande, etc.) à partir de septembre. Selon les dirigeants de Danone, cette décision ne vise pas à faire pression sur les autorités ou à provoquer une réaction de la part des responsables du Nutri-Score, mais résulte d’une réflexion sur la meilleure manière d’informer les consommateurs. « Toutes les options sont sur la table », souligne-t-on chez Danone, en laissant entendre que d’autres produits pourraient suivre.
Le mécontentement de Danone trouve son origine dans la refonte de l’algorithme du Nutri-Score, opérée il y a environ un an et demi. Cette modification a eu pour effet de rétrograder plusieurs produits laitiers, traditionnellement bien notés, vers les catégories « D » ou « E ». Le lait entier, par exemple, est passé de la note « A » à la note « C », en raison de sa teneur en matières grasses. Cette nouvelle classification place certains produits laitiers au même niveau que des boissons sucrées comme le Coca-Cola, ce qui, pour Danone, ne reflète pas la réalité de la qualité nutritionnelle des produits.
Un outil controversé au niveau européen
« Nous avons toujours soutenu un étiquetage nutritionnel transparent et avons été pionniers dans l’utilisation du Nutri-Score dès 2017 », rappelle Danone. Toutefois, l’entreprise juge la révision de l’algorithme comme « contestable d’un point de vue méthodologique » et estime qu’elle ne valorise pas les efforts de reformulation des produits. En conséquence, Danone craint une confusion chez les consommateurs.
Si le Nutri-Score a été proposé par l’industrie agroalimentaire française aux autorités européennes dans l’optique de mieux guider les consommateurs, il n’a pas fait l’unanimité. Certains pays, comme l’Italie, ont exprimé une vive opposition à ce projet, notamment en raison de la mauvaise note attribuée à des produits traditionnels comme les pâtes, la pizza ou les crèmes glacées. En Italie, le Nutri-Score est perçu comme une menace pour son patrimoine culinaire.
Le projet de rendre cet étiquetage obligatoire à l’échelle de l’Union européenne, dans un souci d’harmonisation, semble donc compliqué. Pour Danone, qui regrette de ne « pas avoir été consulté » lors de la refonte du Nutri-Score, cette situation pose la question de l’équité des règles d’évaluation et de leur impact sur l’industrie laitière. Reste à savoir si d’autres acteurs de l’agroalimentaire suivront l’exemple de Danone en se détournant de cet indicateur pourtant promu comme un outil de transparence pour les consommateurs.
Si le Nutri-Score a été proposé par l’industrie agroalimentaire française aux autorités européennes dans l’optique de mieux guider les consommateurs, il n’a pas fait l’unanimité. Certains pays, comme l’Italie, ont exprimé une vive opposition à ce projet, notamment en raison de la mauvaise note attribuée à des produits traditionnels comme les pâtes, la pizza ou les crèmes glacées. En Italie, le Nutri-Score est perçu comme une menace pour son patrimoine culinaire.
Le projet de rendre cet étiquetage obligatoire à l’échelle de l’Union européenne, dans un souci d’harmonisation, semble donc compliqué. Pour Danone, qui regrette de ne « pas avoir été consulté » lors de la refonte du Nutri-Score, cette situation pose la question de l’équité des règles d’évaluation et de leur impact sur l’industrie laitière. Reste à savoir si d’autres acteurs de l’agroalimentaire suivront l’exemple de Danone en se détournant de cet indicateur pourtant promu comme un outil de transparence pour les consommateurs.