
Pour réduire la dette sociale, le gouvernement pourrait la transférer vers la Cades, mais cela impliquerait d'augmenter la CRDS qui pénaliserait encore les salariés.
La dette, ou le serpent de mer à la française. Un rapport lui a même été consacré par Dominique Lefebvre, un député du Parti socialiste. Ce dernier alerte le gouvernement sur la situation catastrophique de cette dette, et plus particulièrement celle des comptes de la Sécurité sociale.
En effet, le cumul des déficits de la Sécurité sociale a atteint, entre 2002 et 2012, un montant de 160 milliards d'euros, auxquels il faut ajouter 31 milliards d'euros pour 2013 et 2014. Au mois d'octobre dernier, c'était la Cour des Comptes qui avait alerté Jean-Marc Ayrault et son équipe, d'"une spirale anormale et dangereuse". Cette dette des comptes de la Sécurité sociale représente aujourd'hui 11 % du PIB, pour le régime général, et 12 % de la dette publique totale.
De plus, le mal est typiquement français. Et quand c'est le propre camp du gouvernement qui se met à rédiger des rapports sur le sujet, c'est qu'il y a matière à s'inquiéter. Actuellement, aucun de nos voisins européens ne semble concerné par la question, n'acceptant pas que leurs systèmes de protection sociale soient plongés dans un déficit durable.
Aujourd'hui, le gouvernement est mis face à ses responsabilités, et détient entre ses mains deux solutions. Il peut soit décider d'un nouveau transfert de ces déficits vers la Cades, la Caisse d'amortissement de la dette sociale, ce qui impliquerait une hausse supplémentaire des coûts pour les salariés puisque la CRDS devrait être relevée, soit ne rien faire et laisser à la banque de la sécurité sociale exécuter un rôle qui n'est pas le sien...
En effet, le cumul des déficits de la Sécurité sociale a atteint, entre 2002 et 2012, un montant de 160 milliards d'euros, auxquels il faut ajouter 31 milliards d'euros pour 2013 et 2014. Au mois d'octobre dernier, c'était la Cour des Comptes qui avait alerté Jean-Marc Ayrault et son équipe, d'"une spirale anormale et dangereuse". Cette dette des comptes de la Sécurité sociale représente aujourd'hui 11 % du PIB, pour le régime général, et 12 % de la dette publique totale.
De plus, le mal est typiquement français. Et quand c'est le propre camp du gouvernement qui se met à rédiger des rapports sur le sujet, c'est qu'il y a matière à s'inquiéter. Actuellement, aucun de nos voisins européens ne semble concerné par la question, n'acceptant pas que leurs systèmes de protection sociale soient plongés dans un déficit durable.
Aujourd'hui, le gouvernement est mis face à ses responsabilités, et détient entre ses mains deux solutions. Il peut soit décider d'un nouveau transfert de ces déficits vers la Cades, la Caisse d'amortissement de la dette sociale, ce qui impliquerait une hausse supplémentaire des coûts pour les salariés puisque la CRDS devrait être relevée, soit ne rien faire et laisser à la banque de la sécurité sociale exécuter un rôle qui n'est pas le sien...