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Doctolib bannit les « professionnels du bien-être » de sa plateforme





Le 27 Octobre 2022, par Benoit Vrignaud

Doctolib interdit sur sa plateforme les professionnels non règlementés par les autorités sanitaires. Naturopathes, sophrologues et dispensaires de bien-être n’auront plus droit de vitrine sur le site.


Doctolib fait le ménage

Doctolib tranche. Après deux mois de polémique, depuis août 2022, la décision tombe enfin, en défaveur des praticiens de la médecine du bienêtre. La décision est rendue mercredi 26 octobre par le site Doctolib : naturopathes, sophrologues et magnétiseurs disposent de six mois pour prendre leurs dispositions dans leurs prises de rendez-vous. Après ce délai, ils n’auront plus accès à la plateforme.

Malgré six semaines pour prendre la décision, Doctolib se décide et le site confirme donc qu’il va bannir 5.700 praticiens sur les 170.000 inscrits sur la plateforme. Cette décision se réfère dans son application au numéro du répertoire national d'identification des professionnels de santé, le numéro ADELI, auquel les praticiens de la médecine dite alternative n’ont pas accès, étant seulement titulaires d’un numéro RPPS. 

Une décision fondée sur la transparence d’information

De nombreux organismes ont été conviés au débat à l’issue duquel a été pris la décision finale. Parmi ces invités, on retrouve le Conseils National des Ordres de santé, des syndicats de professionnels ainsi que des membres de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Plusieurs médecins généralistes se réjouissent de l’issue de la situation, mais il n’en est pas de même du côté des praticiens éloignés définitivement de la plateforme. La solution aurait pu être simplement une rubrique spéciale du site, et non pas une suppression définitive.

Le verdict de la plateforme est fondé sur une idée principale. Le patient qui vient sur le site accorde automatiquement un niveau élevé de confiance dans les services de santé qui lui sont proposés. Or, aucune garantie n’est apportée sur l’assurance des qualifications réelles de ceux qui pratiquent ces médecines alternatives. L’attente légitime du client quant à la confiance qu’il peut accorder aux différents professionnels n’est donc pas satisfaite. La décision est bien définitive. 



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