Chute brutale de l'indice IHS Markit
L'indice composite d'IHS Markit pour l'activité dans le secteur privé (secteur manufacturier et services) s'est littéralement effondré entre février et mars : de 51,6 le mois dernier, il est tombé à 31,4. C'est un record en la matière, même s'il s'agit d'un résultat préliminaire, il y a peu de chance pour qu'il remonte franchement. Le consensus des économistes était de 38,8, la situation est donc pire qu'attendu. L'activité des entreprises dans la zone euro s'est « effondrée » dans des proportions « nettement supérieures » à celles qui avaient été enregistrées au plus fort de la crise financière de 2008-2009, souligne IHS Markit. Preuve de la violence économique de l'épisode actuel.
Dans les services, l'indice IHS Markit atteint 28,4, après s'être affiché à 52,6 en février. Les économistes s'attendaient à 39. Dans le secteur manufacturier, le recul est plus mesuré avec un indice à 44,8 contre 49,2 le mois dernier (le consensus s'établissait à 39). Dans les deux principales économies de la zone euros, la chute de l'indice PMI est spectaculaire : pour l'Allemagne, il s'établit à 37,2 contre 50,7 en février.
Dans les services, l'indice IHS Markit atteint 28,4, après s'être affiché à 52,6 en février. Les économistes s'attendaient à 39. Dans le secteur manufacturier, le recul est plus mesuré avec un indice à 44,8 contre 49,2 le mois dernier (le consensus s'établissait à 39). Dans les deux principales économies de la zone euros, la chute de l'indice PMI est spectaculaire : pour l'Allemagne, il s'établit à 37,2 contre 50,7 en février.
Allemagne et France en récession
L'Allemagne risque une « récession brutale », selon IHS Markit. Au premier trimestre, la contraction pourrait être de 2% par rapport au précédent. Outre-Rhin, les mesures de confinement qui ont été prises devraient encore ralentir l'activité économique dans les prochaines semaines : la contraction au second trimestre devrait empirer. En France, l'indice composite est de 30,2 pour le mois de mars, contre 50,2 en février.
Pour l'Hexagone, les économistes s'attendaient à un indice de 39,8, la réalité se montre donc encore pire. Les services sont particulièrement touchés avec un indice à 29,0, après 52,2 le mois précédent. Dans le secteur manufacturier, la baisse est significative mais moins forte avec un indice de 42,9 après 49,8 en février. IHS Markit prévient que ces déclins pourraient annoncer un effondrement du PIB à un rythme annualisé approchant deux chiffres.
Pour l'Hexagone, les économistes s'attendaient à un indice de 39,8, la réalité se montre donc encore pire. Les services sont particulièrement touchés avec un indice à 29,0, après 52,2 le mois précédent. Dans le secteur manufacturier, la baisse est significative mais moins forte avec un indice de 42,9 après 49,8 en février. IHS Markit prévient que ces déclins pourraient annoncer un effondrement du PIB à un rythme annualisé approchant deux chiffres.