Ce qui paraissait déjà difficile à réaliser en cinq ans est-il vraiment réaliste en trois ans ? Cela paraît peu probable sur le papier, mais à l'occasion de la conférence nationale des territoires qui s'est tenue au Sénat ce lundi 17 juillet, Emmanuel Macron a bien évoqué 2020 pour parvenir à l'objectif des 100%. Toutefois, le chef de l'État a modulé son propos en parlant de haut débit et de très haut débit. Il envisage en effet des « complémentarités » entre les différentes technologies de connexion à internet.
Emmanuel Macron estime en effet, et de manière assez réaliste, que toutes les résidences des Français ne pourront pas bénéficier de la fibre, que ce soit en 2020, en 2022 ou plus tard. En revanche, l'ADSL et ses lignes de cuivre couvrent déjà 30 millions de foyers. Il en reste 2 millions qui pourraient bénéficier d'un accès satellite : voici une partie de la promesse de réalisée, même si l'on parle d'un accès à moins de 30 Mbits/s.
De cette manière, les 16 millions de foyers éligibles à un accès très haut débit (au delà de 30 Mbits/s) sont un objectifs plus accessible. Les opérateurs vont se le tenir pour dit, ce d'autant que l'État mettra la main à la poche via des mesures d'incitation et des aides financières. Il pourra même se substituer aux opérateurs qui ne joueront pas le jeu, a promis le président. Le grand plan d'investissement sera mis à contribution pour tenir cette priorité.
Emmanuel Macron estime en effet, et de manière assez réaliste, que toutes les résidences des Français ne pourront pas bénéficier de la fibre, que ce soit en 2020, en 2022 ou plus tard. En revanche, l'ADSL et ses lignes de cuivre couvrent déjà 30 millions de foyers. Il en reste 2 millions qui pourraient bénéficier d'un accès satellite : voici une partie de la promesse de réalisée, même si l'on parle d'un accès à moins de 30 Mbits/s.
De cette manière, les 16 millions de foyers éligibles à un accès très haut débit (au delà de 30 Mbits/s) sont un objectifs plus accessible. Les opérateurs vont se le tenir pour dit, ce d'autant que l'État mettra la main à la poche via des mesures d'incitation et des aides financières. Il pourra même se substituer aux opérateurs qui ne joueront pas le jeu, a promis le président. Le grand plan d'investissement sera mis à contribution pour tenir cette priorité.