46 % des ruptures conventionnelles ont pour motif "la mésentente avec la hiérarchie ou le chef d'établissement" selon une étude de la Dares, la direction de l'animation de la recherche des études et des statistiques qui dépend du ministère du Travail. Autant dire que des milliers de licenciements économiques ou pour faute habillaient dans le passé des ruptures de contrat de travail motivées par des raisons essentiellement humaines.
L'étude de la Dares permettant aux répondants sollicités de fournir plusieurs réponses quant aux motivations de leur rupture conventionnelle, arrive en deuxième position (39 %) l'insatisfaction liée au salaire ou au poste, et en troisième, la volonté de réaliser un projet personnel ou professionnel (37 %). La rupture conventionnelle est elle un moyen utilisé par l'employeur pour se débarrasser de ses salariés à moindre frais, en limitant les risques de recours ? Il semble que non : seuls 14 % des salariés qui ont quitté leur CDI par ce biais estiment que l'initiative en a été prise par l'employeur, quand 48 % qu'il s'agissait d'un accord commun.
L'emploi était-il insupportable au point de démissionner si la rupture conventionnelle n'avait pas existé ? Oui répondent 40 % des sondés de la Dares, contre 28 % qui seraient restés en place, et 22 % auraient de toute façon été licenciés par un autre moyen.
La rupture conventionnelle facilite-t-elle la reprise du travail derrière ? Malheureusement non : seuls 25 % ont retrouvé un emploi immédiatement, quand 60 % sont restés plusieurs mois au chômage, le reste ayant cesser toute activité professionnelle.
Depuis 2008, plus de 1 million de CDI ont ainsi pris fin par le biais de la rupture conventionnelle.
L'étude de la Dares permettant aux répondants sollicités de fournir plusieurs réponses quant aux motivations de leur rupture conventionnelle, arrive en deuxième position (39 %) l'insatisfaction liée au salaire ou au poste, et en troisième, la volonté de réaliser un projet personnel ou professionnel (37 %). La rupture conventionnelle est elle un moyen utilisé par l'employeur pour se débarrasser de ses salariés à moindre frais, en limitant les risques de recours ? Il semble que non : seuls 14 % des salariés qui ont quitté leur CDI par ce biais estiment que l'initiative en a été prise par l'employeur, quand 48 % qu'il s'agissait d'un accord commun.
L'emploi était-il insupportable au point de démissionner si la rupture conventionnelle n'avait pas existé ? Oui répondent 40 % des sondés de la Dares, contre 28 % qui seraient restés en place, et 22 % auraient de toute façon été licenciés par un autre moyen.
La rupture conventionnelle facilite-t-elle la reprise du travail derrière ? Malheureusement non : seuls 25 % ont retrouvé un emploi immédiatement, quand 60 % sont restés plusieurs mois au chômage, le reste ayant cesser toute activité professionnelle.
Depuis 2008, plus de 1 million de CDI ont ainsi pris fin par le biais de la rupture conventionnelle.