Des recettes qui diminuent pour les énergies renouvelables
Malgré les temps économiques difficiles, le soutien de l'État aux énergies renouvelables s'avère être un choix financier judicieux. Selon les estimations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), les recettes pour l'année 2023 issues des énergies renouvelables atteindront 13,7 milliards d'euros, un montant significatif qui contribue à hauteur de 50% au financement des dépenses publiques relatives aux boucliers tarifaires et amortisseurs.
Selon les experts, l'État français aurait dépensé le double pour maintenir ces boucliers tarifaires sans l'aide des énergies renouvelables, telles que l'éolien et le solaire. Ces chiffres auraient cependant pu être plus élevés. La CRE note que les charges liées au soutien aux énergies renouvelables électriques et gazières sont toujours une source importante de recettes pour les finances publiques en 2023, malgré une baisse de 25 milliards par rapport aux recettes prévues dans la délibération de la CRE du 3 novembre 2022. Cette baisse est principalement attribuée à la chute des prix de gros sur les marchés de l'électricité.
Selon les experts, l'État français aurait dépensé le double pour maintenir ces boucliers tarifaires sans l'aide des énergies renouvelables, telles que l'éolien et le solaire. Ces chiffres auraient cependant pu être plus élevés. La CRE note que les charges liées au soutien aux énergies renouvelables électriques et gazières sont toujours une source importante de recettes pour les finances publiques en 2023, malgré une baisse de 25 milliards par rapport aux recettes prévues dans la délibération de la CRE du 3 novembre 2022. Cette baisse est principalement attribuée à la chute des prix de gros sur les marchés de l'électricité.
Un mécanisme de soutien rentable pour l'État
Depuis 2003, le soutien de l'État aux énergies renouvelables repose sur un mécanisme garantissant un certain niveau de prix d'achat de l'électricité aux opérateurs d'énergies renouvelables. En contrepartie, ces opérateurs reversent la différence à l'État lorsque les prix du marché dépassent le prix garanti. Un système profitable pour l'État, d'autant plus lorsque les prix de l'électricité atteignent des niveaux record sur les marchés, comme ce fut le cas en 2022.
Cette stratégie s'avère également rentable sur le long terme. La CRE prévoyait en novembre dernier que les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteraient un revenu cumulé pour l'État de 30,9 milliards d'euros pour les années 2022 et 2023. Ces recettes participent notamment au financement de mesures de protection pour les consommateurs via les boucliers tarifaires et pour les entreprises grâce aux amortisseurs.
Cette stratégie s'avère également rentable sur le long terme. La CRE prévoyait en novembre dernier que les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteraient un revenu cumulé pour l'État de 30,9 milliards d'euros pour les années 2022 et 2023. Ces recettes participent notamment au financement de mesures de protection pour les consommateurs via les boucliers tarifaires et pour les entreprises grâce aux amortisseurs.