Epic Games : un combat de longue haleine
L'éditeur de jeux vidéo Epic Games, créateur de Fortnite, a une nouvelle fois saisi la justice américaine, s’attaquant cette fois-ci à Samsung et Google. Ces deux entreprises sont accusées d’empêcher le téléchargement de l’application d’Epic Games en dehors des boutiques d’applications officielles, à savoir le Samsung Galaxy Store et le Google Play Store. La fonctionnalité « Auto Blocker », récemment introduite par Samsung, bloque l'installation de logiciels provenant de sources extérieures à ces plateformes. Ce mécanisme est activé par défaut dans la dernière version du système d'exploitation du fabricant sud-coréen.
Selon Epic Games, cette fonctionnalité constitue une violation flagrante de l’esprit d’une décision judiciaire datant de décembre 2023. À cette époque, un jury californien avait conclu que Google détenait un monopole sur le marché de la distribution d'applications via son système d'exploitation Android, tout en donnant raison à Epic Games sur certains points. Pour l’éditeur, cette nouvelle restriction imposée par Samsung et Google contredit le verdict de cette affaire précédente.
Epic Games demande ainsi à la justice d’interdire ces pratiques qu’elle qualifie d’anticoncurrentielles, cherchant à garantir aux développeurs la liberté de proposer leurs applications et leurs systèmes de paiement hors des écosystèmes fermés des géants du numérique.
L'offensive juridique d'Epic Games contre les géants de la tech n’est pas nouvelle. En 2021, l’entreprise avait déjà remporté une victoire partielle contre Apple, obtenant d’une juge fédérale qu’elle contraigne la firme à la pomme à autoriser des systèmes de paiement alternatifs sur l'App Store. Cependant, la cour n’avait pas estimé qu'Apple avait enfreint les règles de concurrence.
Selon Epic Games, cette fonctionnalité constitue une violation flagrante de l’esprit d’une décision judiciaire datant de décembre 2023. À cette époque, un jury californien avait conclu que Google détenait un monopole sur le marché de la distribution d'applications via son système d'exploitation Android, tout en donnant raison à Epic Games sur certains points. Pour l’éditeur, cette nouvelle restriction imposée par Samsung et Google contredit le verdict de cette affaire précédente.
Epic Games demande ainsi à la justice d’interdire ces pratiques qu’elle qualifie d’anticoncurrentielles, cherchant à garantir aux développeurs la liberté de proposer leurs applications et leurs systèmes de paiement hors des écosystèmes fermés des géants du numérique.
L'offensive juridique d'Epic Games contre les géants de la tech n’est pas nouvelle. En 2021, l’entreprise avait déjà remporté une victoire partielle contre Apple, obtenant d’une juge fédérale qu’elle contraigne la firme à la pomme à autoriser des systèmes de paiement alternatifs sur l'App Store. Cependant, la cour n’avait pas estimé qu'Apple avait enfreint les règles de concurrence.
Les cadres juridiques internationaux évoluent
Dans ce nouveau recours, Epic Games ne se limite pas à la demande d’une simple interdiction. Selon les documents déposés devant un tribunal fédéral de Californie, l'éditeur réclame également des dommages et intérêts pour compenser les pertes financières causées par le blocage de son application. Le montant de ces compensations n’a cependant pas été précisé.
Dans un communiqué, Epic Games dénonce « des pratiques anticoncurrentielles illégales » qui, selon lui, portent préjudice aux développeurs et aux utilisateurs finaux. Pour se démarquer des géants du smartphone, l'éditeur a créé sa propre boutique d'applications, un geste symbolique pour contourner le monopole des plateformes de Google et d'Apple.
Epic Games n'est pas seul dans sa lutte contre les pratiques monopolistiques. Le paysage législatif mondial a connu plusieurs évolutions majeures ces dernières années, visant à réduire la domination des géants de la tech. Par exemple, la Corée du Sud a adopté en 2021 une loi obligeant Google et Apple à ouvrir leurs systèmes à des moyens de paiement alternatifs.
En Europe, le règlement sur les marchés numériques, ou Digital Markets Act (DMA), est entré en vigueur en mars 2024. Ce cadre juridique impose aux six plus grandes entreprises technologiques mondiales, dont Google, de permettre une plus grande concurrence sur leurs plateformes. Ces initiatives illustrent une tendance mondiale vers un renforcement de la régulation des acteurs dominants du numérique, un mouvement qui pourrait jouer en faveur des développeurs comme Epic Games.
Dans un communiqué, Epic Games dénonce « des pratiques anticoncurrentielles illégales » qui, selon lui, portent préjudice aux développeurs et aux utilisateurs finaux. Pour se démarquer des géants du smartphone, l'éditeur a créé sa propre boutique d'applications, un geste symbolique pour contourner le monopole des plateformes de Google et d'Apple.
Epic Games n'est pas seul dans sa lutte contre les pratiques monopolistiques. Le paysage législatif mondial a connu plusieurs évolutions majeures ces dernières années, visant à réduire la domination des géants de la tech. Par exemple, la Corée du Sud a adopté en 2021 une loi obligeant Google et Apple à ouvrir leurs systèmes à des moyens de paiement alternatifs.
En Europe, le règlement sur les marchés numériques, ou Digital Markets Act (DMA), est entré en vigueur en mars 2024. Ce cadre juridique impose aux six plus grandes entreprises technologiques mondiales, dont Google, de permettre une plus grande concurrence sur leurs plateformes. Ces initiatives illustrent une tendance mondiale vers un renforcement de la régulation des acteurs dominants du numérique, un mouvement qui pourrait jouer en faveur des développeurs comme Epic Games.