Deuxième baisse en deux mois
Les taux d'intérêt américains au jour le jour ont été fixés à 1,75%, au lieu de 2%. Cette baisse d'un quart de point a été difficile à arracher : le comité monétaire de la réserve fédérale américaine (la Fed) a voté à 7 voix pour cette baisse et 3 voix contre. Du jamais vu depuis début 2018, lorsque Jerome Powell est arrivé à la tête de la Banque centrale. Autant dire que la décision n'a pas fait l'unanimité au sein de la Fed…
La Banque centrale américaine n'a pas l'intention d'en faire davantage pour baisser encore ses taux à court terme, au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine. Au grand désespoir de Donald Trump, qui réclame une baisse franche des taux depuis longtemps ! Le président américain a testé les limites de l'indépendance de la Réserve fédérale.
La Banque centrale américaine n'a pas l'intention d'en faire davantage pour baisser encore ses taux à court terme, au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine. Au grand désespoir de Donald Trump, qui réclame une baisse franche des taux depuis longtemps ! Le président américain a testé les limites de l'indépendance de la Réserve fédérale.
Inquiétudes
La Fed a également publié ses prévisions de croissance et d'inflation : les États-Unis devraient connaitre une progression de son PIB de 2,2% en 2019, soit 0,1 point de plus qu'estimé précédemment. Pour l'année prochaine, la croissance devrait s'établir à 2%, avec une inflation de 1,9%. Soit au plus près de l'objectif que s'est fixé la Banque centrale.
Par ailleurs, la Fed s'inquiète des incertitudes qui planent sur l'activité en raison de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Des tensions alimentées régulièrement par le locataire de la Maison Blanche et qui provoquent une dégradation des investissements des entreprises et des exportations.
Par ailleurs, la Fed s'inquiète des incertitudes qui planent sur l'activité en raison de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Des tensions alimentées régulièrement par le locataire de la Maison Blanche et qui provoquent une dégradation des investissements des entreprises et des exportations.