Le constat est établi depuis longtemps : de fierté nationale et vitrine technologique, le TGV est passé au statut de gouffre financier, plombant le modèle économique de la SNCF dans son ensemble. Trop de dessertes dans des zones trop peu habitées, des estimations de rentabilités toujours trop optimistes, une tarification opaque qui a découragé nombre d’utilisateurs, sans parler de mouvements sociaux difficilement compris et acceptés par l’opinion publique. En l’espace de 5 ans le taux de marge du TGV s’est effondré de 60 %. Les conclusions du récent rapport de la Cour des Comptes ne sont donc pas une surprise, et ses préconisations non plus. Mais dans un document de travail interne consulté par nos confrères d’Economie Matin, la SNCF semble privilégier d’autres pistes :
Hausse des prix : seraient principalement visées les premières classes à usage professionnel, sachant que ce sont des entreprises qui règlent la note généralement.
Baisse des services : un temps évoquée, puis repoussée grâce à un changement de prestataires, la suppression du bar à bord des trajets courts refait surface.
Durcissement des conditions d’échanges : mesure certainement la plus impopulaire, les conditions et les tarifs d’échange et de remboursement pourraient être sévèrement revus.
Plus cher, moins confortable, et plus rigide, le TGV nouvelle version risque bien de laisser la part belle aux « bus Macron », pour autant que la SNCF aille au bout de ce qui apparaît encore comme des pistes de réflexion.
Pour aller plus loin, retrouvez le détail de ces mesures sur Economie Matin.fr
Hausse des prix : seraient principalement visées les premières classes à usage professionnel, sachant que ce sont des entreprises qui règlent la note généralement.
Baisse des services : un temps évoquée, puis repoussée grâce à un changement de prestataires, la suppression du bar à bord des trajets courts refait surface.
Durcissement des conditions d’échanges : mesure certainement la plus impopulaire, les conditions et les tarifs d’échange et de remboursement pourraient être sévèrement revus.
Plus cher, moins confortable, et plus rigide, le TGV nouvelle version risque bien de laisser la part belle aux « bus Macron », pour autant que la SNCF aille au bout de ce qui apparaît encore comme des pistes de réflexion.
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