Ce changement de nom est de nature à rasséréner des salariés qui craignent de voir leur expérience et leur savoir-faire se diluer une fois STX absorbé par le groupe italien, présent partout dans le monde et qui emploie 19 000 personnes. Giuseppe Bono, le PDG de Fincantieri, espère pouvoir rebaptiser les chantiers, mais auparavant il lui faudra l’autorisation d’Alstom, le propriétaire actuel du nom. « Nous allons lui en faire la demande », indique-t-il au Journal du Dimanche.
L’ambition de Fincantieri est de faire de STX France l’équivalent d’un « Airbus des mers », capable de répondre à la demande de tous les segments de navire et « premier groupe mondial de la construction navale civile et militaire ». Actuellement, les chantiers de Saint-Nazaire sont d’abord et avant tout une « référence sur le marché des paquebots de croisière », souligne Bono. Ils sont capables de « construire les plus grands navires au monde que nous ne pouvons pas assembler dans nos ports en Italie ».
Fincantieri a arraché de haute lutte l’accord du gouvernement français qui, un temps, a même imaginé la nationalisation des chantiers navals. Les Chantiers de l’Atlantique ont souvent changé de main ces dernières années, vendu en 2006 au norvégien Acer Yards, qui deux ans plus tard passe lui-même sous la bannière du coréen STX Shipbuilding. L’État conserve un droit de véto.
L’ambition de Fincantieri est de faire de STX France l’équivalent d’un « Airbus des mers », capable de répondre à la demande de tous les segments de navire et « premier groupe mondial de la construction navale civile et militaire ». Actuellement, les chantiers de Saint-Nazaire sont d’abord et avant tout une « référence sur le marché des paquebots de croisière », souligne Bono. Ils sont capables de « construire les plus grands navires au monde que nous ne pouvons pas assembler dans nos ports en Italie ».
Fincantieri a arraché de haute lutte l’accord du gouvernement français qui, un temps, a même imaginé la nationalisation des chantiers navals. Les Chantiers de l’Atlantique ont souvent changé de main ces dernières années, vendu en 2006 au norvégien Acer Yards, qui deux ans plus tard passe lui-même sous la bannière du coréen STX Shipbuilding. L’État conserve un droit de véto.