L'emploi intérimaire en déclin
Sur un an, l'emploi salarié a néanmoins augmenté de 0,4 %, avec 78.000 emplois supplémentaires. Cette progression, bien que positive, révèle un ralentissement après l'embellie observée en début d'année.
L'Insee souligne que la situation actuelle reste meilleure qu'avant la crise sanitaire, avec une hausse de l'emploi privé de 6,1 % depuis fin 2019, soit 1,2 million d'emplois créés. Cette dynamique positive est cependant freinée par une baisse de l'emploi intérimaire et une réduction continue des postes dans la construction.
Le secteur de l'intérim a particulièrement souffert au deuxième trimestre, avec une baisse de 2,7 % représentant la destruction de 20.500 emplois. Cette tendance négative fait suite à une quasi-stabilité observée au trimestre précédent. Le recul de l'emploi intérimaire contraste avec la légère augmentation observée dans le secteur industriel, qui a enregistré une hausse de 0,2 %, soit 6.400 emplois supplémentaires.
L'Insee souligne que la situation actuelle reste meilleure qu'avant la crise sanitaire, avec une hausse de l'emploi privé de 6,1 % depuis fin 2019, soit 1,2 million d'emplois créés. Cette dynamique positive est cependant freinée par une baisse de l'emploi intérimaire et une réduction continue des postes dans la construction.
Le secteur de l'intérim a particulièrement souffert au deuxième trimestre, avec une baisse de 2,7 % représentant la destruction de 20.500 emplois. Cette tendance négative fait suite à une quasi-stabilité observée au trimestre précédent. Le recul de l'emploi intérimaire contraste avec la légère augmentation observée dans le secteur industriel, qui a enregistré une hausse de 0,2 %, soit 6.400 emplois supplémentaires.
L'emploi salarié privé dans l'attente de clarification politique
Le tertiaire marchand hors intérim, souvent considéré comme le moteur de l'emploi, n'a gagné que 6.300 emplois après un rebond notable au premier trimestre. Ce secteur reste donc quasi stable, suggérant une certaine prudence des entreprises dans leurs recrutements face aux incertitudes économiques.
Pour l'ensemble de l'année 2024, l'Insee prévoit une augmentation de l'emploi de 0,6 %, soit environ 185.000 emplois créés, un rythme similaire à celui de l'année précédente. Toutefois, l'exécutif garde un œil attentif sur ces évolutions. L'objectif de parvenir au plein-emploi, défini comme un taux de chômage de 5 % d'ici 2027, reste une priorité. Les réformes visant à dynamiser le marché de l'emploi sont actuellement en suspens en raison du contexte politique incertain et de l'absence de majorité claire à l'Assemblée nationale.
La réforme de l'assurance chômage, qui visait à durcir les règles d'indemnisation, a été repoussée, et les règles actuelles ont été prolongées jusqu'au 30 octobre. Ce report illustre les difficultés auxquelles le gouvernement est confronté pour mettre en œuvre des mesures controversées dans un climat politique tendu.
Pour l'ensemble de l'année 2024, l'Insee prévoit une augmentation de l'emploi de 0,6 %, soit environ 185.000 emplois créés, un rythme similaire à celui de l'année précédente. Toutefois, l'exécutif garde un œil attentif sur ces évolutions. L'objectif de parvenir au plein-emploi, défini comme un taux de chômage de 5 % d'ici 2027, reste une priorité. Les réformes visant à dynamiser le marché de l'emploi sont actuellement en suspens en raison du contexte politique incertain et de l'absence de majorité claire à l'Assemblée nationale.
La réforme de l'assurance chômage, qui visait à durcir les règles d'indemnisation, a été repoussée, et les règles actuelles ont été prolongées jusqu'au 30 octobre. Ce report illustre les difficultés auxquelles le gouvernement est confronté pour mettre en œuvre des mesures controversées dans un climat politique tendu.