Augmentation des fraudes aux virements, le fléau du « faux conseiller »
« Sur la carte, nous constatons le taux de fraude le plus bas jamais enregistré, à 0,053% » a déclaré François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, lors d'une conférence de presse. Cette déclaration met en lumière le recul global de 4% des fraudes aux moyens de paiement observé en 2022. Les chiffres, rassemblés par l'Observatoire de sécurité des moyens de paiement (OSMP), indiquent qu'environ 7,2 millions de transactions frauduleuses ont été recensées, entraînant un préjudice total de 1,19 milliard d'euros. Ces montants peuvent paraître élevés, mais ils ne représentent qu'une goutte d'eau parmi les 42.578 milliards d'euros qui ont transité par divers moyens de paiement.
Malgré la diminution globale des fraudes aux moyens de paiement, une augmentation préoccupante des fraudes aux virements a été notée, surtout auprès des particuliers et des petits professionnels. Ces fraudes, souvent commises par le biais de la technique du « spoofing » ou « faux conseiller », ont représenté un préjudice total de 342 millions d'euros l'an dernier, principalement dans les banques en ligne, selon Julien Lasalle, secrétaire de l'OSMP.
Malgré la diminution globale des fraudes aux moyens de paiement, une augmentation préoccupante des fraudes aux virements a été notée, surtout auprès des particuliers et des petits professionnels. Ces fraudes, souvent commises par le biais de la technique du « spoofing » ou « faux conseiller », ont représenté un préjudice total de 342 millions d'euros l'an dernier, principalement dans les banques en ligne, selon Julien Lasalle, secrétaire de l'OSMP.
La sécurité, priorité des banques françaises
Face à ces chiffres, la Fédération bancaire française (FBF) a rappelé que la sécurité des paiements était une « priorité absolue » pour les banques françaises. La FBF souligne que les établissements bancaires mettent tout en œuvre pour renforcer constamment la sécurité, permettant ainsi à leurs clients de profiter d'un environnement de transaction de plus en plus sécurisé.
Depuis fin avril, les banques ont d'ailleurs l'obligation de traiter le dossier des victimes de fraudes aux virements en moins de 24 heures et de procéder à un remboursement immédiat si aucune négligence du client n'est prouvée. Cette évolution souligne l'engagement continu des banques dans la lutte contre les fraudes aux moyens de paiement.
Depuis fin avril, les banques ont d'ailleurs l'obligation de traiter le dossier des victimes de fraudes aux virements en moins de 24 heures et de procéder à un remboursement immédiat si aucune négligence du client n'est prouvée. Cette évolution souligne l'engagement continu des banques dans la lutte contre les fraudes aux moyens de paiement.