Consensus fragile autour de l'imposition des plus riches
Réunis à Rio de Janeiro les 26 et 27 juillet, les ministres des finances du G20 ont conclu leur réunion avec une déclaration d’intention ambitieuse : « coopérer » pour imposer davantage les ultra-riches, dans le but de réduire les inégalités économiques. Cette rencontre avait pour objectif de préparer le sommet du G20 qui se tiendra en novembre prochain, également à Rio. La déclaration publiée met en avant l'importance de la coopération fiscale internationale tout en respectant la souveraineté fiscale de chaque pays.
Le texte souligne que les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale. En réponse, il prône des politiques fiscales « efficaces, équitables et progressives ». Selon Fernando Haddad, ministre des finances brésilien, « du point de vue moral c’est quelque chose d’important que les vingt nations les plus riches considèrent que nous avons un problème qui est d’avoir une fiscalité progressive sur les pauvres et non sur les riches ».
Bien que le consensus sur la nécessité d'une fiscalité plus équitable soit salué par la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, des divergences subsistent. Le Brésil, sous la présidence de Luiz Inacio Lula da Silva, a plaidé en faveur de la création d'un impôt minimum sur les plus fortunés. Cependant, cette proposition a rencontré une résistance notable, notamment de la part des États-Unis et de l'Allemagne. Les États-Unis insistent sur le fait que la fiscalité relève principalement de la souveraineté nationale, tandis que l'Allemagne s'oppose ouvertement à une imposition négociée à l'échelle internationale.
Le texte souligne que les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale. En réponse, il prône des politiques fiscales « efficaces, équitables et progressives ». Selon Fernando Haddad, ministre des finances brésilien, « du point de vue moral c’est quelque chose d’important que les vingt nations les plus riches considèrent que nous avons un problème qui est d’avoir une fiscalité progressive sur les pauvres et non sur les riches ».
Bien que le consensus sur la nécessité d'une fiscalité plus équitable soit salué par la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, des divergences subsistent. Le Brésil, sous la présidence de Luiz Inacio Lula da Silva, a plaidé en faveur de la création d'un impôt minimum sur les plus fortunés. Cependant, cette proposition a rencontré une résistance notable, notamment de la part des États-Unis et de l'Allemagne. Les États-Unis insistent sur le fait que la fiscalité relève principalement de la souveraineté nationale, tandis que l'Allemagne s'oppose ouvertement à une imposition négociée à l'échelle internationale.
Une coopération fiscale plus efficace
En revanche, la France, l'Afrique du Sud, l'Espagne et l'Union africaine ont exprimé leur soutien à une taxation internationale des super-riches. Gabriel Zucman, économiste français ayant rédigé un rapport sur le sujet, s'est félicité de cet accord historique parmi les membres du G20. Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, a également salué cette initiative, appelant à l'établissement de normes fiscales minimales coordonnées avant le sommet de novembre.
La route vers une coopération fiscale internationale reste semée d'embûches. Les États, jaloux de leur souveraineté fiscale, ont souvent du mal à s'accorder sur des politiques communes. Malgré cela, le Brésil a réussi à obtenir la publication de trois textes : une déclaration sur la fiscalité, un communiqué final plus large, et un document de la présidence brésilienne qui aborde également les crises géopolitiques.
Le communiqué final, signé par tous les pays du G20, reste prudent sur les conflits en cours, se contentant de mentionner les « guerres et l’escalade des conflits » comme des facteurs de risque pour l’économie mondiale. Cependant, la déclaration de la présidence brésilienne rapporte que certains pays ont exprimé leurs opinions sur la Russie et l’Ukraine ainsi que la situation à Gaza.
La route vers une coopération fiscale internationale reste semée d'embûches. Les États, jaloux de leur souveraineté fiscale, ont souvent du mal à s'accorder sur des politiques communes. Malgré cela, le Brésil a réussi à obtenir la publication de trois textes : une déclaration sur la fiscalité, un communiqué final plus large, et un document de la présidence brésilienne qui aborde également les crises géopolitiques.
Le communiqué final, signé par tous les pays du G20, reste prudent sur les conflits en cours, se contentant de mentionner les « guerres et l’escalade des conflits » comme des facteurs de risque pour l’économie mondiale. Cependant, la déclaration de la présidence brésilienne rapporte que certains pays ont exprimé leurs opinions sur la Russie et l’Ukraine ainsi que la situation à Gaza.