Un afflux touristique record pour les Jeux Olympiques
Selon Choose Paris Region, l'agence régionale chargée de l'attractivité, la fréquentation touristique a augmenté de 20 % du 24 au 27 juillet par rapport à la même période l'an passé. Pendant ces quatre premiers jours de compétition, l'office de tourisme de la capitale a comptabilisé 650 000 arrivées.
Les visiteurs, majoritairement français (82 %), ont largement contribué à cette hausse. Toutefois, les touristes américains, représentant 29 % des arrivées, ont également été très présents, profitant d'un taux de change favorable entre l'euro et le dollar. « Ils sont majoritaires dans les sites du Grand Palais, au château de Versailles ou à Paris La Défense Arena », souligne Choose Paris Region repris par La Tribune.
Les passionnés de sport n'ont pas hésité à dépenser généreusement lors de leur séjour à Paris. La dépense moyenne par nuit en meublé et location saisonnière a été évaluée à 234 euros, soit une augmentation de 40 % par rapport à juillet 2023. Pour une chambre d'hôtel, la dépense moyenne s'élève à 389 euros, enregistrant une hausse de 24 %. Les établissements hôteliers affichent un taux d'occupation très élevé, atteignant 90 % durant le week-end des JO, selon les estimations de l'Umih, le syndicat professionnel du secteur de l'hôtellerie-restauration.
Les visiteurs, majoritairement français (82 %), ont largement contribué à cette hausse. Toutefois, les touristes américains, représentant 29 % des arrivées, ont également été très présents, profitant d'un taux de change favorable entre l'euro et le dollar. « Ils sont majoritaires dans les sites du Grand Palais, au château de Versailles ou à Paris La Défense Arena », souligne Choose Paris Region repris par La Tribune.
Les passionnés de sport n'ont pas hésité à dépenser généreusement lors de leur séjour à Paris. La dépense moyenne par nuit en meublé et location saisonnière a été évaluée à 234 euros, soit une augmentation de 40 % par rapport à juillet 2023. Pour une chambre d'hôtel, la dépense moyenne s'élève à 389 euros, enregistrant une hausse de 24 %. Les établissements hôteliers affichent un taux d'occupation très élevé, atteignant 90 % durant le week-end des JO, selon les estimations de l'Umih, le syndicat professionnel du secteur de l'hôtellerie-restauration.
Des perspectives incertaines
L'impact économique des JO ne se limite pas au tourisme. Selon l'Insee, il représente une augmentation de 0,3 point de PIB cet été, un chiffre remarquable sur un seul trimestre. Les ventes de billets et les droits de retransmission sont les principales sources de ce rebond économique. Pour la région Île-de-France, les retombées économiques à long terme des JO sont estimées entre 7 et 11 milliards d'euros, d'après le Centre de droit et d'économie du sport.
Cependant, malgré l'enthousiasme généré par les JO, l'avenir économique s'annonce plus incertain. Les récentes enquêtes de conjoncture montrent une baisse de moral chez les chefs d'entreprise. Le climat des affaires mesuré par l'Insee a chuté de 5 points en juillet, atteignant son niveau le plus bas depuis février 2021, période marquée par la sortie de la crise du Covid.
Les perspectives économiques se sont assombries, influencées par la conjoncture internationale et les incertitudes politiques aux États-Unis et en France. Dans le secteur des services, les contrats potentiels diminuent, notamment chez les consultants. L'industrie française connaît également un recul, avec une baisse des carnets de commandes à l'exportation et une chute de la production manufacturière en juillet, selon l'indice PMI publié par l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank.
Le secteur du bâtiment reste en difficulté, et l'immobilier continue de souffrir. Le nombre de ventes immobilières a atteint 793 000 en cumul sur douze mois à fin mai, soit une baisse de 22,6 % depuis novembre 2023. Les Notaires de France notent une inquiétude croissante due à l'absence de majorité à l'Assemblée nationale, ce qui engendre un manque de clarté sur la politique économique et fiscale.
Cependant, malgré l'enthousiasme généré par les JO, l'avenir économique s'annonce plus incertain. Les récentes enquêtes de conjoncture montrent une baisse de moral chez les chefs d'entreprise. Le climat des affaires mesuré par l'Insee a chuté de 5 points en juillet, atteignant son niveau le plus bas depuis février 2021, période marquée par la sortie de la crise du Covid.
Les perspectives économiques se sont assombries, influencées par la conjoncture internationale et les incertitudes politiques aux États-Unis et en France. Dans le secteur des services, les contrats potentiels diminuent, notamment chez les consultants. L'industrie française connaît également un recul, avec une baisse des carnets de commandes à l'exportation et une chute de la production manufacturière en juillet, selon l'indice PMI publié par l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank.
Le secteur du bâtiment reste en difficulté, et l'immobilier continue de souffrir. Le nombre de ventes immobilières a atteint 793 000 en cumul sur douze mois à fin mai, soit une baisse de 22,6 % depuis novembre 2023. Les Notaires de France notent une inquiétude croissante due à l'absence de majorité à l'Assemblée nationale, ce qui engendre un manque de clarté sur la politique économique et fiscale.