Après un nouveau week-end de manifestations, parfois violentes, de « gilets jaunes », Bruno Le Maire a fait les comptes à l’occasion de son passage devant les caméras du Grand Rendez-Vous Europe 1/Cnews/Les Echos. La crise, qui « coûte cher à la France », a représenté 0,1 point de croissance en moins au dernier trimestre. Le ministre de l’Économie n’a pas voulu revoir à la baisse la prévision gouvernementale d’une croissance de 1,7%, au contraire de l’Insee et de la Banque de France qui prévoient 1,5% seulement.
La crise des « gilets jaunes » doit cesser « le plus vite possible », martèle l’hôte de Bercy. Ce d’autant que le mouvement intervient dans un contexte international tendu, où l’on observe un peu partout une baisse de l’activité économique. Bruno Le Maire n’a aucune intention de revenir sur les réformes fiscales phare engagées depuis le début du quinquennat. « Je ne souhaite pas que nous revenions sur l'ISF, sur le prélèvement forfaitaire unique ou sur la baisse de l'impôt sur les sociétés », a-t-il expliqué, rappelant que « Emmanuel Macron a été élu sur la base d'un projet, qui comprenait une transformation fiscale en profondeur, qui a été voté par une majorité de Français ».
Pas question donc de rétablir l’impôt sur la fortune, qui est une des revendications des « gilets jaunes ». Aux yeux de Bruno Le Maire, l’ISF « n'a jamais réglé le problème du chômage, ni celui de la pauvreté en France ». Il veut s’attaquer aux « racines de la pauvreté, des inégalités et du chômage dans notre pays », tout en plaidant qu’il faut laisser du temps aux mesures déjà prises afin qu’elles donnent « toute leur ampleur et d'apporter leurs résultats aux Français ».
La crise des « gilets jaunes » doit cesser « le plus vite possible », martèle l’hôte de Bercy. Ce d’autant que le mouvement intervient dans un contexte international tendu, où l’on observe un peu partout une baisse de l’activité économique. Bruno Le Maire n’a aucune intention de revenir sur les réformes fiscales phare engagées depuis le début du quinquennat. « Je ne souhaite pas que nous revenions sur l'ISF, sur le prélèvement forfaitaire unique ou sur la baisse de l'impôt sur les sociétés », a-t-il expliqué, rappelant que « Emmanuel Macron a été élu sur la base d'un projet, qui comprenait une transformation fiscale en profondeur, qui a été voté par une majorité de Français ».
Pas question donc de rétablir l’impôt sur la fortune, qui est une des revendications des « gilets jaunes ». Aux yeux de Bruno Le Maire, l’ISF « n'a jamais réglé le problème du chômage, ni celui de la pauvreté en France ». Il veut s’attaquer aux « racines de la pauvreté, des inégalités et du chômage dans notre pays », tout en plaidant qu’il faut laisser du temps aux mesures déjà prises afin qu’elles donnent « toute leur ampleur et d'apporter leurs résultats aux Français ».