Un abus de position dominante pour Google
Le tribunal de Washington a déclaré Google coupable d’avoir utilisé sa position dominante pour écarter ses concurrents du marché des moteurs de recherche. « La cour est arrivée à cette conclusion que Google est un monopole et qu’il a agi de manière à maintenir ce monopole ». Le juge Amit Mehta a notamment souligné que Google avait versé des sommes colossales, allant jusqu’à 26 milliards de dollars l’an dernier, principalement à Apple, pour s’assurer que son moteur de recherche soit installé par défaut sur de nombreux smartphones et navigateurs Internet.
Ces accords de distribution, qualifiés de « partages de revenus », ont permis à Google de verrouiller une part substantielle du marché, empêchant ainsi ses rivaux d’avoir des opportunités concurrentielles. Le jugement, d’une ampleur inédite depuis le procès contre Microsoft il y a plus de vingt ans, stipule que Google a utilisé ces pratiques pour maintenir et renforcer son monopole.
Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a salué cette décision comme une « victoire historique pour le peuple américain ». Il a affirmé qu'« aucune entreprise n’est au-dessus des lois », soulignant l’engagement du département de la Justice à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles. De son côté, Google, par l’intermédiaire de Kent Walker, président des affaires mondiales, a exprimé son désaccord en déclarant que la décision reconnaissait la qualité supérieure de son moteur de recherche mais interdisait de le rendre facilement accessible.
Ces accords de distribution, qualifiés de « partages de revenus », ont permis à Google de verrouiller une part substantielle du marché, empêchant ainsi ses rivaux d’avoir des opportunités concurrentielles. Le jugement, d’une ampleur inédite depuis le procès contre Microsoft il y a plus de vingt ans, stipule que Google a utilisé ces pratiques pour maintenir et renforcer son monopole.
Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a salué cette décision comme une « victoire historique pour le peuple américain ». Il a affirmé qu'« aucune entreprise n’est au-dessus des lois », soulignant l’engagement du département de la Justice à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles. De son côté, Google, par l’intermédiaire de Kent Walker, président des affaires mondiales, a exprimé son désaccord en déclarant que la décision reconnaissait la qualité supérieure de son moteur de recherche mais interdisait de le rendre facilement accessible.
Vers un renouveau de la régulation antitrust
Le verdict contre Google marque un tournant majeur dans la régulation des géants de la tech aux États-Unis. Avec plus de 90 % de part de marché mondial et 95 % des recherches sur smartphone en juillet 2024, le moteur de recherche de Google est non seulement une source de revenus publicitaires massive, représentant 175 milliards de dollars en 2023, mais aussi une porte d’entrée essentielle pour ses autres services, tels que YouTube.
Cette « défaite » pourrait avoir des conséquences significatives pour Google, notamment si l’entreprise est contrainte de se séparer de certaines de ses activités pour mettre fin à son abus de position dominante. Une nouvelle audience devra déterminer le montant de l’amende infligée à Google, qui pourrait inclure des mesures comme le partage obligatoire des données utilisateurs avec ses concurrents.
Ce jugement intervient alors que le département de la Justice a intensifié ses actions contre d’autres géants du numérique comme Amazon, Meta et Microsoft. La volonté de l’administration Biden de sévir contre les abus de monopole est désormais évidente. La Federal Trade Commission (FTC) enquête également sur les investissements massifs dans l’intelligence artificielle par Microsoft et Nvidia, soulignant l’attention accrue des régulateurs sur les pratiques des grandes entreprises technologiques.
Cette « défaite » pourrait avoir des conséquences significatives pour Google, notamment si l’entreprise est contrainte de se séparer de certaines de ses activités pour mettre fin à son abus de position dominante. Une nouvelle audience devra déterminer le montant de l’amende infligée à Google, qui pourrait inclure des mesures comme le partage obligatoire des données utilisateurs avec ses concurrents.
Ce jugement intervient alors que le département de la Justice a intensifié ses actions contre d’autres géants du numérique comme Amazon, Meta et Microsoft. La volonté de l’administration Biden de sévir contre les abus de monopole est désormais évidente. La Federal Trade Commission (FTC) enquête également sur les investissements massifs dans l’intelligence artificielle par Microsoft et Nvidia, soulignant l’attention accrue des régulateurs sur les pratiques des grandes entreprises technologiques.