Mobilisation pour augmenter les prix d'achat
Au tour des producteurs de pommes et de poires de faire pression sur la grande distribution, alors que les négociations annuelles sur les prix battent leur plein entre les enseignes et les industriels. À l'appel de la Fédération nationale des producteurs de fruits et de l'association nationale Pommes Poires, les producteurs se sont mobilisés ce week-end pour dénoncer les prix d'achat des distributeurs qui vendent leurs produits toujours plus cher auprès des consommateurs.
La principale revendication est une augmentation du prix d'achat producteur de 20 centimes par kilo. Les professionnels font face à une hausse vertigineuse de leurs coûts de production, que ce soit le gasoil pour les tracteurs, les engrais, le bois pour les palettes, les plateaux ou encore l'électricité. Ces matières premières et cette énergie représentent une hausse de 30 à 100% pour produire des fruits. Et il leur est impossible de prendre coûts à leur charge.
La principale revendication est une augmentation du prix d'achat producteur de 20 centimes par kilo. Les professionnels font face à une hausse vertigineuse de leurs coûts de production, que ce soit le gasoil pour les tracteurs, les engrais, le bois pour les palettes, les plateaux ou encore l'électricité. Ces matières premières et cette énergie représentent une hausse de 30 à 100% pour produire des fruits. Et il leur est impossible de prendre coûts à leur charge.
Les marges de la grande distribution
Ainsi, la production d'un kilo de pommes revient à 1 euro, alors qu'elle représentait 80 centimes auparavant. Les marges étant ce qu'elles sont (de 1 à 2 centimes par pomme), il est rigoureusement impossible de s'en sortir pour les producteurs. Ce d'autant que l'inflation est toujours aussi élevée : dans ce contexte, les marges fondent complètement. La seule solution est de vendre les produits plus cher auprès de la grande distribution…
Les producteurs demandent également aux distributeurs de rogner sur leurs propres marges pour éviter que les hausses de prix ne soient répercutées sur les consommateurs. Les arboriculteurs, qui ont procédé à des arrachages de vergers, menacent la grande distribution de dénoncer les enseignes dont les marges sont jugées trop élevées.
Les producteurs demandent également aux distributeurs de rogner sur leurs propres marges pour éviter que les hausses de prix ne soient répercutées sur les consommateurs. Les arboriculteurs, qui ont procédé à des arrachages de vergers, menacent la grande distribution de dénoncer les enseignes dont les marges sont jugées trop élevées.