Prime sans charges sociales ni fiscales
Au début des mesures de confinement, le gouvernement avait demandé aux grandes enseignes de saisir l’opportunité de verser une prime de 1.000 € à leurs salariés restés en poste dans les magasins. Tous les employés en première ligne pour continuer à servir les Français durant le confinement ne seront pas récompensés de leur courage : selon une enquête de Franceinfo, les grands groupes de distribution ont réduit la voilure. Ainsi, chez Auchan, seuls les salariés travaillant plus de 28 heures par semaine toucheront la prime au complet ; les autres n’auront droit qu’à une prime au prorata du temps travaillé.
Au sein du groupe Leclerc, la situation est difficile à saisir étant donné l’absence de règles communes pour les magasins franchisés. Et pour Casino, les salariés de nuit ne seraient pas concernés par la mesure, d’après des syndicalistes contactés par Franceinfo. Difficile d’y voir clair donc, alors qu’il s’agit à la base d’un dispositif simple. Les entreprises ont jusqu’au 30 juin pour verser cette prime.
Au sein du groupe Leclerc, la situation est difficile à saisir étant donné l’absence de règles communes pour les magasins franchisés. Et pour Casino, les salariés de nuit ne seraient pas concernés par la mesure, d’après des syndicalistes contactés par Franceinfo. Difficile d’y voir clair donc, alors qu’il s’agit à la base d’un dispositif simple. Les entreprises ont jusqu’au 30 juin pour verser cette prime.
Accord d’intéressement
Ce bonus a ceci de particulier qu’il est exempt de charges sociales et fiscales : la prime ne coûte à l’employeur que le montant versé au salarié. La mesure a été mise en place pour répondre à la revendication sur le pouvoir d’achat des « gilets jaunes », en 2019. Depuis, elle a été reconduite cette année, assortie d’une condition : que l’entreprise et ses salariés aient signé un accord d’intéressement.
Avec la crise du coronavirus, le gouvernement a assoupli les règles et retiré l’obligation de l’accord d’intéressement. Mais les entreprises, y compris celles de la grande distribution, n’ont pas nécessairement la trésorerie pour récompenser tous leurs employés. La déception et la confusion sont donc à attendre pour bon nombre d’entre eux.
Avec la crise du coronavirus, le gouvernement a assoupli les règles et retiré l’obligation de l’accord d’intéressement. Mais les entreprises, y compris celles de la grande distribution, n’ont pas nécessairement la trésorerie pour récompenser tous leurs employés. La déception et la confusion sont donc à attendre pour bon nombre d’entre eux.