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Les négociations qui ont eu lieu tout au long du week-end ont été difficiles. La Grèce joue pourtant une grande part de son avenir puisque de ces discussions doit aboutir le versement de 7,2 milliards d’euros… Malgré l’enjeu colossal (si la Grèce n’obtient pas cet argent, elle pourrait se retrouver en défaut de paiement dès le 9 avril), les propositions du pays sont toujours âprement discutées.
D’ailleurs, la possibilité d’un accord ce lundi 30 mars est pratiquement nul, même si la volonté est là de vouloir arrondir les angles, des deux côtés. Les créanciers veulent des propositions claires et chiffrées, Athènes ne leur offre que des mesures floues. À Bruxelles, on voudrait que la Grèce s’engage sur des réformes crédibles (sur l’âge de la retraite, les privatisations), tandis que le gouvernement Tsipras propose de s’attaquer à l’évasion fiscale, sans vouloir injecter de nouvelles mesures de récession.
Il est donc possible que la Grèce soit dans l’obligation de revoir sa copie pour la rendre un peu plus tard, et pas ce lundi comme espéré. Le pays disposerait de liquidités jusqu’à mi avril pour faire face à ses responsabilités. Ensuite, c’est le grand saut…
D’ailleurs, la possibilité d’un accord ce lundi 30 mars est pratiquement nul, même si la volonté est là de vouloir arrondir les angles, des deux côtés. Les créanciers veulent des propositions claires et chiffrées, Athènes ne leur offre que des mesures floues. À Bruxelles, on voudrait que la Grèce s’engage sur des réformes crédibles (sur l’âge de la retraite, les privatisations), tandis que le gouvernement Tsipras propose de s’attaquer à l’évasion fiscale, sans vouloir injecter de nouvelles mesures de récession.
Il est donc possible que la Grèce soit dans l’obligation de revoir sa copie pour la rendre un peu plus tard, et pas ce lundi comme espéré. Le pays disposerait de liquidités jusqu’à mi avril pour faire face à ses responsabilités. Ensuite, c’est le grand saut…