La précédente estimation visait certes un recul, mais plus mesuré de 0,4%. Certains économistes plus optimistes voyaient même une progression de 0,4% ! Mais même les observateurs les plus pessimistes envisageaient tout de même une progression, même limitée, de 0,1%. La chute est donc d'autant plus sévère qu'Athènes avait affiché une hausse de sa croissance de 2,2% entre début juillet et fin septembre.
Cette rechute de l'activité grecque intervient au pire moment pour le gouvernement Tsipras. Ce dernier est en effet en pleine négociation avec les créanciers internationaux concernant le troisième plan d'aide. Décidé en 2015, celui-ci représente 86 milliards d'euros. Et les créanciers demandent des résultats et de nouvelles mesures d'austérité qu'Athènes n'entend pas leur offrir.
Pourtant, il faudra bien que le gouvernement plie s'il souhaite obtenir les tranches d'aides indispensables aux comptes publics du pays. Athènes doit rembourser 7,5 milliards d'euros d'ici le mois de juillet. Ce qui rajoute encore des difficultés au processus de négociation, ce sont les dissensions entre les créanciers : le FMI voudrait ainsi un allégement de la dette, que l'Allemagne n'entend pas accorder.
Cette rechute de l'activité grecque intervient au pire moment pour le gouvernement Tsipras. Ce dernier est en effet en pleine négociation avec les créanciers internationaux concernant le troisième plan d'aide. Décidé en 2015, celui-ci représente 86 milliards d'euros. Et les créanciers demandent des résultats et de nouvelles mesures d'austérité qu'Athènes n'entend pas leur offrir.
Pourtant, il faudra bien que le gouvernement plie s'il souhaite obtenir les tranches d'aides indispensables aux comptes publics du pays. Athènes doit rembourser 7,5 milliards d'euros d'ici le mois de juillet. Ce qui rajoute encore des difficultés au processus de négociation, ce sont les dissensions entre les créanciers : le FMI voudrait ainsi un allégement de la dette, que l'Allemagne n'entend pas accorder.