Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a précisé que ce « matelas » de sécurité est de 30 milliards d'euros, ce qui représente 15% du produit intérieur brut 2017 du pays. Cet argent va donner un peu de souplesse aux finances publiques de la Grèce, qui lui permet d'être autonome vis à vis des marchés financiers pendant deux ans et demi, a-t-il indiqué. En période de grande volatilité, Athènes pourra puiser dans cette réserve plutôt que de chercher du financement à des taux trop élevés.
La situation de l'économie grecque est telle que les objectifs d'excédent budgétaire fixés par les partenaires du pays seront largement tenus, assure encore le Premier ministre. Ce dernier prévoit en effet un dépassement du budget primaire de plus de 3,5% en 2019 ; il a également annoncé que les pensions de retraite ne baisseront pas, et que les impôts sur les bénéfices n'augmenteront pas en 2020. Alexis Tsipras a aussi détaillé un ensemble de mesures visant à faire baisser la fiscalité des entreprises et des particuliers afin de redonner de la compétitivité au pays.
Cet excédent budgétaire primaire (hors dette) est une bonne nouvelle pour l'économie grecque. Cela donne à Athènes une plus grande flexibilité dans la gestion de ses finances, et notamment de ne pas toucher aux retraites, alors que celles-ci ont déjà fondu pendant la crise subie par le pays ces dernières années. Le redressement économique de la Grèce reste toutefois un long chemin plein d'obstacles.
La situation de l'économie grecque est telle que les objectifs d'excédent budgétaire fixés par les partenaires du pays seront largement tenus, assure encore le Premier ministre. Ce dernier prévoit en effet un dépassement du budget primaire de plus de 3,5% en 2019 ; il a également annoncé que les pensions de retraite ne baisseront pas, et que les impôts sur les bénéfices n'augmenteront pas en 2020. Alexis Tsipras a aussi détaillé un ensemble de mesures visant à faire baisser la fiscalité des entreprises et des particuliers afin de redonner de la compétitivité au pays.
Cet excédent budgétaire primaire (hors dette) est une bonne nouvelle pour l'économie grecque. Cela donne à Athènes une plus grande flexibilité dans la gestion de ses finances, et notamment de ne pas toucher aux retraites, alors que celles-ci ont déjà fondu pendant la crise subie par le pays ces dernières années. Le redressement économique de la Grèce reste toutefois un long chemin plein d'obstacles.