Fonctionnaires : compétents, efficaces, mais aussi privilégiés !
Parmi les Français qui jugent la grève du 22 mars 2018 justifiée, 13 % (29 % chez les fonctionnaires) auraient prévu d’y participer. S’y ajoutent 63 % qui disent avoir de la sympathie pour ce mouvement, sans pour autant y participer, apprend-t-on d’un sondage Odoxa.
Plus largement, 67 % des Français se disent satisfaits de leurs contacts avec les services publics et les agents qui y travaillent. Ils jugent les fonctionnaires compétents (66 %), efficaces (47 %), travailleurs (46 %) mais aussi privilégiés (35 %). À cette dernière question, 66 % des salariés du secteur public répondent d'ailleurs eux-mêmes dans l'affirmative.
Plus largement, 67 % des Français se disent satisfaits de leurs contacts avec les services publics et les agents qui y travaillent. Ils jugent les fonctionnaires compétents (66 %), efficaces (47 %), travailleurs (46 %) mais aussi privilégiés (35 %). À cette dernière question, 66 % des salariés du secteur public répondent d'ailleurs eux-mêmes dans l'affirmative.
7 Français sur 10 notent une baisse de la qualité des service publics
En même temps, 70 % des Français estiment que ces dernières années, la qualité du service proposé par les services publics a tendance à se détériorer... un ressenti partagé par 76 % des premiers intéressés ! 90 % des fonctionnaires estiment qu’on leur demande trop (un sentiment partagé par seulement 44 % de l’ensemble de nos concitoyens).
Selon les analystes d’Odoxa, le soutien que la moitié des Français témoignent vis-à-vis de la grève du 22 mars 2018 s’explique par le fait que les Français sont persuadés que leurs services publics « adorés » sont en voie de dégradation à cause d’un manque de moyens et d’effectifs et parce qu’on leur demanderait désormais « trop d’efforts ». Ils notent aussi que ce soutien populaire est très nouveau car nos concitoyens ne soutenaient pas les précédentes grèves médiatisées : ni celle de la SNCF ni celle d’Air France, rejetée il y a quelques jours par 7 Français sur 10.
Selon les analystes d’Odoxa, le soutien que la moitié des Français témoignent vis-à-vis de la grève du 22 mars 2018 s’explique par le fait que les Français sont persuadés que leurs services publics « adorés » sont en voie de dégradation à cause d’un manque de moyens et d’effectifs et parce qu’on leur demanderait désormais « trop d’efforts ». Ils notent aussi que ce soutien populaire est très nouveau car nos concitoyens ne soutenaient pas les précédentes grèves médiatisées : ni celle de la SNCF ni celle d’Air France, rejetée il y a quelques jours par 7 Français sur 10.