Le conflit semble ne pas en finir. A croire que les pilotes grévistes veulent faire plier leur employeur et fragiliser tout un secteur. Jeudi, les négociations, qui se poursuivaient malgré l’abandon formel du projet Transavia Europe, ont été interrompues entre les syndicats et la direction pour laisser place nette au conseil d’administration du groupe.
Au cours d’une réunion très attendue, le CA a accordé son « plein soutien » à la direction qui cherche encore une sortie de crise, après plus de 10 jours de mouvement social. D’après un communiqué du groupe diffusé vendredi 26 septembre au matin, « le Conseil a marqué son plein soutien à la proposition faite par la direction : poursuite du développement de Transavia France dans des conditions économiques compétitives et assorties de garanties; reprise immédiate du travail par les pilotes ».
Ce vendredi, seulement 48 % des vols Air France seront assurés. Les pilotes ne reprennent toujours pas le travail, et demandent encore plus de garanties au sujet du développement de Transavia France, avec notamment l’instauration d’un contrat unique entre tous les pilotes des filiales françaises. Ce qu’Air France refuse toujours.