Engie va débourser 8,6 milliards de dollars (soit 7,7 milliards d’euros) pour acheter Transportadora Associada de Gás (TAG), le plus important propriétaire de réseau de transport de gaz naturel au Brésil. Une acquisition majeure, qui va permettre au groupe français de renforcer son activité brésilienne, tout en rehaussant ses infrastructures énergétiques dans le pays. Le Brésil est d’une importance stratégique pour Engie, et ses réseaux intéressent au plus haut point l’électricien français. Par ailleurs, cette acquisition s’accompagne d’un partenariat industriel qui durera trois ans : Engie aura ensuite en charge la gestion et la maintenance du gazoduc.
Engie a remporté l’appel d’offres de Petrobras à la tête d’un consortium, composé d’Engie Brasil Energia (dont 68,7% du capital est détenu par Engie), et la Caisse des dépôts et placement du Québec. Au terme de la transaction, le groupe possèdera 49,3% du capital de TAG. Engie entend atteindre un ratio dette sur capitaux propres de 70/30, visé à la clôture de la transaction. Celle-ci sera achevée à la fin du premier semestre de cette année.
Si la somme pour acquérir TAG peut impressionner, Engie indique que l’impact sur sa dette nette se limitera à 1,6 milliard d’euros. Petrobras contrôlera de son côté 10% de TAG. Cette acquisition intervient dans un contexte difficile pour l’industrie française exerçant une activité au Brésil : l’élection du président d’extrême-droite Bolsonaro a refroidi les relations avec les autorités françaises.
Engie a remporté l’appel d’offres de Petrobras à la tête d’un consortium, composé d’Engie Brasil Energia (dont 68,7% du capital est détenu par Engie), et la Caisse des dépôts et placement du Québec. Au terme de la transaction, le groupe possèdera 49,3% du capital de TAG. Engie entend atteindre un ratio dette sur capitaux propres de 70/30, visé à la clôture de la transaction. Celle-ci sera achevée à la fin du premier semestre de cette année.
Si la somme pour acquérir TAG peut impressionner, Engie indique que l’impact sur sa dette nette se limitera à 1,6 milliard d’euros. Petrobras contrôlera de son côté 10% de TAG. Cette acquisition intervient dans un contexte difficile pour l’industrie française exerçant une activité au Brésil : l’élection du président d’extrême-droite Bolsonaro a refroidi les relations avec les autorités françaises.