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La dernière enquête de l’Observatoire de la Rétribution (du cabinet Deloitte) ne fait pas mystère de la triste réalité qui va attendre les salariés cette année : les augmentations salariales ne seront pas exceptionnelles. On s’attend ainsi à une augmentation des cadres de 1,9% en moyenne, des cadres supérieurs de 2%, et des employés lambda de 1,85%. Globalement, les enveloppes d’augmentation vont baisser de 0,3 à 0,5%.
Pas de quoi sauter au plafond donc, mais avec une inflation de 0,5% sur l’année 2014, c’est déjà pratiquement quatre fois mieux. On est loin pourtant des 2,4% de 2009, alors que la hausse des prix avait été cette année là de 0,1%.
Tous les secteurs ne seront pas servis de la même manière. L’assurance et l’énergie devraient connaitre les hausses les plus dynamiques, tout comme la banque et la finance. En revanche, les services, les transports, l’hôtellerie ou encore la grande distribution auront de la soupe à la grimace.
Les entreprises devraient préférer les augmentations ciblées cette année, afin par exemple de conserver un cadre performant. Les bas salaires, les jeunes diplômés et les « hauts potentiels » seront eux mieux récompensés.
Pas de quoi sauter au plafond donc, mais avec une inflation de 0,5% sur l’année 2014, c’est déjà pratiquement quatre fois mieux. On est loin pourtant des 2,4% de 2009, alors que la hausse des prix avait été cette année là de 0,1%.
Tous les secteurs ne seront pas servis de la même manière. L’assurance et l’énergie devraient connaitre les hausses les plus dynamiques, tout comme la banque et la finance. En revanche, les services, les transports, l’hôtellerie ou encore la grande distribution auront de la soupe à la grimace.
Les entreprises devraient préférer les augmentations ciblées cette année, afin par exemple de conserver un cadre performant. Les bas salaires, les jeunes diplômés et les « hauts potentiels » seront eux mieux récompensés.