La hausse du smic passera déjà par l’augmentation annuelle du 1er janvier, qui sera de 23 euros brut. Le Premier ministre annonce aux Echos que la prime d’activité va être mise à contribution : celle-ci va augmenter « massivement » (autour de 80 euros) dès le 5 février, pour compléter le salaire de janvier. Dans le détail, un salarié au smic sans enfant touchera 100 euros, jusqu’à 1 560 euros net de revenus. Un salarié avec un enfant bénéficiera de la prime jusqu’à 2 000 euros de revenus. Un couple avec deux enfants, avec un smic et un deuxième salaire de 1 750 euros, touchera 200 euros.
Toutefois, et contrairement à la promesse d’Emmanuel Macron, tous les salariés au smic ne seront pas concernés. « 1,2 million de salariés autour du Smic se trouvent dans les 30% des foyers français les plus aisés », explique Edouard Philippe, qui veut prendre en compte l’ensemble des revenus : cela « ne me paraît pas scandaleux ». La prime d’activité est versée aux salariés touchant entre 0,5 et 1,2 fois le smic. Le locataire de Matignon entend élargir le nombre de bénéficiaires : « nous allons élargir le nombre de foyers éligibles qui passera de 3,8 millions à 5 millions ». Il veut aussi rendre cette prime d’activité « plus lisible et plus automatique ».
Cette mesure, ainsi que toutes celles qui ont été annoncées pour calmer la grogne des « gilets jaunes », vont peser sur les finances publiques. Edouard Philippe estime que le seuil des 3% va être dépassé en 2019 : il prévoit ainsi 3,2% (Richard Ferrand, le président de l’Assemblée, l’avait évalué à 3,4%). L’ensemble des mesures va représenter un coût de 10 milliards d’euros, dont une partie sera financée indirectement par les entreprises : la baisse de l’impôt sur les sociétés ne concernera ainsi que les sociétés réalisant moins de 250 millions de chiffre d’affaires. Les autres atteindront 2020 pour en bénéficier.
Toutefois, et contrairement à la promesse d’Emmanuel Macron, tous les salariés au smic ne seront pas concernés. « 1,2 million de salariés autour du Smic se trouvent dans les 30% des foyers français les plus aisés », explique Edouard Philippe, qui veut prendre en compte l’ensemble des revenus : cela « ne me paraît pas scandaleux ». La prime d’activité est versée aux salariés touchant entre 0,5 et 1,2 fois le smic. Le locataire de Matignon entend élargir le nombre de bénéficiaires : « nous allons élargir le nombre de foyers éligibles qui passera de 3,8 millions à 5 millions ». Il veut aussi rendre cette prime d’activité « plus lisible et plus automatique ».
Cette mesure, ainsi que toutes celles qui ont été annoncées pour calmer la grogne des « gilets jaunes », vont peser sur les finances publiques. Edouard Philippe estime que le seuil des 3% va être dépassé en 2019 : il prévoit ainsi 3,2% (Richard Ferrand, le président de l’Assemblée, l’avait évalué à 3,4%). L’ensemble des mesures va représenter un coût de 10 milliards d’euros, dont une partie sera financée indirectement par les entreprises : la baisse de l’impôt sur les sociétés ne concernera ainsi que les sociétés réalisant moins de 250 millions de chiffre d’affaires. Les autres atteindront 2020 pour en bénéficier.