Prix en baisse à Londres
Les prix de l'immobilier de luxe à Londres ont reculé de 2,3% en 2018. Une baisse encore plus importante dans certains quartiers chics comme dans les environs de Hyde Park. Il faut y voir les conséquences du Brexit qui font fuir les investisseurs internationaux et les banquiers, qui constituent la principale clientèle de ces habitations de luxe. Et cela pourrait être encore plus grave en cas de Brexit sans accord : la Banque d'Angleterre a prévenu d'un recul des prix de l'immobilier pouvant aller jusqu'à 30% !
De l'autre côté de la Manche, les prix continuent, eux, d'augmenter. Le seuil des 10 000 euros le mètre carré a été atteint cet été à Paris, et il n'est pas prêt de redescendre à court et moyen terme. D'ici 2022, la capitale française pourrait dépasser sa rivale britannique pour ce qui concerne l'immobilier de luxe, selon l'étude de l'agence.
De l'autre côté de la Manche, les prix continuent, eux, d'augmenter. Le seuil des 10 000 euros le mètre carré a été atteint cet été à Paris, et il n'est pas prêt de redescendre à court et moyen terme. D'ici 2022, la capitale française pourrait dépasser sa rivale britannique pour ce qui concerne l'immobilier de luxe, selon l'étude de l'agence.
Efforts français
Malgré tout, Paris pourrait ne pas complètement séduire les financiers, davantage attirés par Amsterdam ou Genève, là où les conditions fiscales sont plus avantageuses qu'en France. L'Hexagone n'en a pas moins regagné ses galons ces dernières années, en raison de l'attractivité et du dynamisme de Paris et de sa région, et aussi des politiques impulsées par Emmanuel Macron, comme la « flat tax » par exemple, ou encore la suppression de l'impôt sur la fortune.
Toutefois, l'instauration de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) représente un « facteur répulsif » pour les banquiers d'affaires et les avocats internationaux, déplore l'étude. Cela contribue à dégrader la position de Paris aux yeux de ces très riches acheteurs d'immobilier de luxe.
Toutefois, l'instauration de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) représente un « facteur répulsif » pour les banquiers d'affaires et les avocats internationaux, déplore l'étude. Cela contribue à dégrader la position de Paris aux yeux de ces très riches acheteurs d'immobilier de luxe.
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