Le signal d'alarme a retenti au sein de la filière nationale du vin, après les propos d'Agnès Buzyn devant les caméras de France 2. La ministre de la Santé a en effet déclaré que l'industrie du vin laisse croire aujourd'hui que « le vin est différent des autres alcools... En termes de santé publique, c'est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky ». La ministre plaide pour un durcissement du message de santé publique sur les alcools et donc, sur le vin.
Lors des questions au gouvernement, interrogé sur la question, Edouard Philippe a remis les choses au point : « D'où tirez-vous que ce gouvernement aurait pris des mesures défavorables aux viticulteurs et à la culture du vin ? ». Il a enchéri : « Comme le président de la République, comme vous manifestement, comme des millions de Français, j'aime le vin ». Mais le Premier ministre a aussi indiqué que le gouvernement allait regarder le problème « en face », en respectant la « place particulière » du vin dans la culture et dans l'agriculture française. « Mais nous n'allons pas faire semblant qu'il n'y aurait pas de problème de santé publique », a-t-il aussi souligné.
Un plan de prévention est en développement au sein de Vin & Société, l'organe de représentation de la filière viticole, à la demande d'Emmanuel Macron. Ce plan sera connu d'ici la fin du printemps. Cette polémique intervient alors que le secteur des vins et spiritueux se porte comme un charme : les exportations ont bondi de 8,5% l'an dernier, à 12,9 milliards d'euros. L'industrie du vin représente le second excédent commercial de la France avec 11,5 milliards d'euros. Dans ces conditions, le gouvernement marche sur des œufs : pas question de casser un secteur qui pèse tant dans l'économie.
Lors des questions au gouvernement, interrogé sur la question, Edouard Philippe a remis les choses au point : « D'où tirez-vous que ce gouvernement aurait pris des mesures défavorables aux viticulteurs et à la culture du vin ? ». Il a enchéri : « Comme le président de la République, comme vous manifestement, comme des millions de Français, j'aime le vin ». Mais le Premier ministre a aussi indiqué que le gouvernement allait regarder le problème « en face », en respectant la « place particulière » du vin dans la culture et dans l'agriculture française. « Mais nous n'allons pas faire semblant qu'il n'y aurait pas de problème de santé publique », a-t-il aussi souligné.
Un plan de prévention est en développement au sein de Vin & Société, l'organe de représentation de la filière viticole, à la demande d'Emmanuel Macron. Ce plan sera connu d'ici la fin du printemps. Cette polémique intervient alors que le secteur des vins et spiritueux se porte comme un charme : les exportations ont bondi de 8,5% l'an dernier, à 12,9 milliards d'euros. L'industrie du vin représente le second excédent commercial de la France avec 11,5 milliards d'euros. Dans ces conditions, le gouvernement marche sur des œufs : pas question de casser un secteur qui pèse tant dans l'économie.