L’Insee a calculé que le revenu des ménages a été réduit de 1,4%, soit l’équivalent de 510 euros en moyenne, sur la période allant de 2008 à 2016. C’est le résultat des revalorisations des prestations sociales, ainsi que la mise en œuvre des différentes mesures fiscales. Les ménages les plus modestes ont bénéficié de ces dispositifs (revalorisation de la prime d’activité, des prestations familiales, des minima sociaux dans leur ensemble), puisque les 5% les plus modestes ont vu leur revenu disponible de 450 euros.
Le revenu des 5% des ménages les plus aisés a lui été amputé de 5 640 euros en moyenne : ils ont subi l’augmentation des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. Sur la même période, le revenu disponible des ménages s’est contracté de 930 euros en moyenne. Le revenu moyen a baissé de 400 euros en raison du nombre grandissant de ménages à la retraite et de foyers monoparentaux : ces ménages ont un revenu bien souvent unique. En ce qui touche aux inégalités, elles se sont réduites grâce à l’augmentation des emplois de cadres et de professions intermédiaires, qui ont compensé la hausse du chômage et du temps partiel constatée entre 2008 et 2016.
Sur la seule année 2017, les mesures prises par le gouvernement d’Emmanuel Macron n’ont pas eu d’effets sensibles sur les inégalités. En réduisant de 5 euros par mois, donc 60 euros par an, les allocations logement, l’exécutif a en fait pris d’une main ce qu’il a donné de l’autre, c’est à dire la revalorisation du RSA, l’augmentation des prestations familiales, ou encore la mise en place de la Garantie jeunes.
Le revenu des 5% des ménages les plus aisés a lui été amputé de 5 640 euros en moyenne : ils ont subi l’augmentation des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. Sur la même période, le revenu disponible des ménages s’est contracté de 930 euros en moyenne. Le revenu moyen a baissé de 400 euros en raison du nombre grandissant de ménages à la retraite et de foyers monoparentaux : ces ménages ont un revenu bien souvent unique. En ce qui touche aux inégalités, elles se sont réduites grâce à l’augmentation des emplois de cadres et de professions intermédiaires, qui ont compensé la hausse du chômage et du temps partiel constatée entre 2008 et 2016.
Sur la seule année 2017, les mesures prises par le gouvernement d’Emmanuel Macron n’ont pas eu d’effets sensibles sur les inégalités. En réduisant de 5 euros par mois, donc 60 euros par an, les allocations logement, l’exécutif a en fait pris d’une main ce qu’il a donné de l’autre, c’est à dire la revalorisation du RSA, l’augmentation des prestations familiales, ou encore la mise en place de la Garantie jeunes.