Un forum de l'emploi tech à Paris
Une trentaine de services publics proposeront 350 postes de fonctionnaires ou de contractuels, à pourvoir dans le secteur du numérique et des technologies. C'est le cas de l'Anssi, qui s'occupe de la sécurité informatique du pays : l'agence veut augmenter ses effectifs avec 42 nouveaux profils employés à temps plein l'année prochaine. Ce n'est qu'une petite partie des embauches organisées par l'organisme, qui recrute en moyenne 150 personnes chaque année. La Cnil, qui veille sur les données confidentielles des Français, a de son côté besoin de 10 personnes supplémentaires.
La Commission proposera des postes d'auditeurs, d'enquêteurs des systèmes d'information, d'ingénieurs système et réseaux, ainsi que des spécialistes des systèmes d'information. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres des besoins de l'État dans le secteur du numérique. Les pouvoirs publics n'ont pas les mêmes moyens que les entreprises prisées qui peuvent se permettre de payer très cher des employés aussi qualifiés.
La Commission proposera des postes d'auditeurs, d'enquêteurs des systèmes d'information, d'ingénieurs système et réseaux, ainsi que des spécialistes des systèmes d'information. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres des besoins de l'État dans le secteur du numérique. Les pouvoirs publics n'ont pas les mêmes moyens que les entreprises prisées qui peuvent se permettre de payer très cher des employés aussi qualifiés.
Un manque d'attractivité compensée par d'autres atouts
Mais l'État compense ce manque d'attractivité par le fait qu'il est le seul à pouvoir proposer de travailler sur des données qui ne sont disponibles nul part ailleurs. De quoi attirer les chercheurs en intelligence artificielle. Selon Charlotte Cador, qui supervise la mission « talents du numérique » au sein de la direction informatique de l'État (Dinum), les pouvoirs publics peuvent aussi jouer la carte de l'intérêt général.
Travailler pour l'État, c'est aussi « donner un sens profond à son travail », soutient-elle auprès de l'AFP. En tout, ce sont 500 postes qui sont ouverts dans les métiers du numérique en permanence au sein des différents services de l'État. Les profils recherchés sont bac + 3 à bac + 5, et plus.
Travailler pour l'État, c'est aussi « donner un sens profond à son travail », soutient-elle auprès de l'AFP. En tout, ce sont 500 postes qui sont ouverts dans les métiers du numérique en permanence au sein des différents services de l'État. Les profils recherchés sont bac + 3 à bac + 5, et plus.