-9% en 2020
Pas de surprise : la contraction de l'économie en 2020 sera très importante. Selon l'Insee, elle s'établira à -9%, soit deux points de mieux que la prévision du gouvernement qui planchait sur une hypothèse à -11%. L'institut des statistiques relève que son estimation est semblable à celle établie au début du mois de juillet. « Entre-temps néanmoins, la chronique mensuelle a été plus heurtée que ce qui était escompté. D'un côté, le premier déconfinement a entraîné un rebond économique plus vigoureux qu'attendu. De l'autre et en sens inverse, la résurgence de l'épidémie grève l'activité économique au quatrième trimestre ».
Au second trimestre, le produit intérieur brut a plongé de 18,9% pour rebondir de 18,7% au troisième trimestre (un chiffre révisé à la hausse), après le déconfinement. Après ce spectaculaire coup de barre, la croissance s'est rééquilibrée à 3,7% à l'automne. Et pour le quatrième trimestre, durant lequel le mois de novembre a été synonyme de reconfinement, le PIB devrait afficher une contraction de -8%, tout comme le mois de décembre où plusieurs secteurs d'activité vont rouvrir à partir du 15 : théâtres, cinémas, musées.
Au second trimestre, le produit intérieur brut a plongé de 18,9% pour rebondir de 18,7% au troisième trimestre (un chiffre révisé à la hausse), après le déconfinement. Après ce spectaculaire coup de barre, la croissance s'est rééquilibrée à 3,7% à l'automne. Et pour le quatrième trimestre, durant lequel le mois de novembre a été synonyme de reconfinement, le PIB devrait afficher une contraction de -8%, tout comme le mois de décembre où plusieurs secteurs d'activité vont rouvrir à partir du 15 : théâtres, cinémas, musées.
La consommation des ménages en berne
Pour le mois de novembre, la contraction s'affiche à -12% : un chiffre énorme bien sûr, mais bien moins qu'au mois d'avril où on avait atteint un plancher à -30%. De fait, le nouveau confinement a eu des conséquences moins pires que le premier, grâce à des mesures moins strictes (les écoles sont restées ouvertes). Toutefois, la consommation des ménages a de nouveau fortement reculé (-14%) par rapport à l'an dernier.
Quant à l'activité industrielle, elle a flanché de -8% le mois dernier. Fermeture des restaurants et des bars, de certaines activités de loisirs et des commerces non essentiels, limitation des transports, voilà ce qui impacte la consommation des ménages, explique l'Insee. Et ce, malgré le développement à marche forcée de la livraison à domicile et de la vente à distance.
Quant à l'activité industrielle, elle a flanché de -8% le mois dernier. Fermeture des restaurants et des bars, de certaines activités de loisirs et des commerces non essentiels, limitation des transports, voilà ce qui impacte la consommation des ménages, explique l'Insee. Et ce, malgré le développement à marche forcée de la livraison à domicile et de la vente à distance.