Pratique trompeuse et pernicieuse
Un procédé « pernicieux », c'est ce que reproche l'association de consommateurs à Lastminute.com, qui a porté plainte contre le site devant le tribunal judiciaire de Paris. La plateforme de réservation de voyages en ligne affiche, après validation du moyen de paiement, une fenêtre pop-up qui « détourne l’attention des consommateurs et leur fait souscrire l’assurance la plus chère sans s’en rendre compte ». La fenêtre en question reprend les mêmes codes graphiques qu'un pop-up demandant au client de confirmer son paiement. Le réflexe inconscient de l'internaute est de valider la fenêtre… Or, il vient d'acheter une assurance.
Raphaël Bartlomé, responsable juridique d’UFC-Que Choisir, a décrit pour le Parisien la technique employée par le site : « Le consommateur est certain d’avoir terminé sa commande, il pense que c’est une confirmation et il clique sur 'j’accepte et je continue'. Or, le site vient ainsi de rajouter une assurance ». Et c'est l'assurance la plus chère que propose la plateforme. Pire encore, le droit de rétractation de 14 jours ne s'applique pas aux assurances.
Raphaël Bartlomé, responsable juridique d’UFC-Que Choisir, a décrit pour le Parisien la technique employée par le site : « Le consommateur est certain d’avoir terminé sa commande, il pense que c’est une confirmation et il clique sur 'j’accepte et je continue'. Or, le site vient ainsi de rajouter une assurance ». Et c'est l'assurance la plus chère que propose la plateforme. Pire encore, le droit de rétractation de 14 jours ne s'applique pas aux assurances.
Prudence au moment de valider l'achat
Un piège marketing, accuse l'UFC-Que Choisir, « simple mais terriblement efficace ». Cette pratique enfreint la législation de la vente sur Internet : le consommateur devrait être en mesure de vérifier une dernière fois sa commande avec le prix final avant de procéder à l'achat proprement dit.
Cette technique permet à Lastminute.com d'engranger « plusieurs millions d'euros par an ». Le jugement va demander plusieurs mois à la justice, c'est pourquoi l'UFC-Que Choisir conseille aux consommateurs « la plus grande prudence et vigilance ». Ceux qui ont commandé un billet sur le site et qui ont été victimes de cette pratique peuvent rejoindre l'appel à témoignages mis en place par l'association.
Cette technique permet à Lastminute.com d'engranger « plusieurs millions d'euros par an ». Le jugement va demander plusieurs mois à la justice, c'est pourquoi l'UFC-Que Choisir conseille aux consommateurs « la plus grande prudence et vigilance ». Ceux qui ont commandé un billet sur le site et qui ont été victimes de cette pratique peuvent rejoindre l'appel à témoignages mis en place par l'association.