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L'accord commercial post-Brexit toujours dans les limbes





Le 21 Juillet 2020, par La rédaction

Alors que les Européens sont parvenus, non sans mal, à s'entendre sur un plan de relance massif, les négociations avec le Royaume-Uni dans le cadre du Brexit ont repris mardi 21 juillet.


Les négociations reprennent

Les négociateurs britanniques et européens se sont retrouvés mardi 21 juillet dans la capitale anglaise pour poursuivre les négociations autour de l'accord commercial post-Brexit. Si Londres et Bruxelles veulent éviter le scénario du « no deal » à la fin de l'année, les deux parties doivent impérativement se mettre d'accord sur un ensemble de sujets. Techniquement, le Royaume-Uni a effectivement quitté la zone UE au mois de janvier, mais la période de transition durant laquelle le pays continue de respecter un certain nombre de règles communes s'achèvera le 31 décembre. Et le gouvernement de Boris Johnson a été très clair sur le fait qu'il n'y aura pas de prolongation de cette période. C'est pourquoi s'entendre sur les termes d'un accord commercial est si important.

Mais les discussions, déjà entravées par la crise du coronavirus, sont difficiles. Il existe de nombreuses divergences entre les deux parties, en particulier sur les questions de souveraineté britannique et sur le dossier de la pêche qui empoisonne les relations entre le Royaume-Uni et ses voisins directs, dont la France. Boris Johnson a fait contre mauvaise fortune bon cœur, en assurant que son pays continuerait de collaborer « de manière constructive » avec l'UE, mais le Premier ministre reste ferme sur ses positions.

Londres veut aller vite

Boris Johnson a par ailleurs annoncé qu'il ne voulait pas que les négociations durent jusqu'à cet automne. Il y a urgence : les milieux économiques des deux côtés de la Manche ont effectivement besoin de clarté car les procédures pourraient changer drastiquement en fonction des termes de l'accord… S'il y en a un. Du côté de l'UE, on se donne jusqu'à la fin du mois d'octobre pour tenter de boucler l'accord.

Londres a déposé un projet de plus de 200 pages pour la gestion des frontières du pays, mais il risque d'engendrer une hausse des coûts ainsi qu'un surcroît de bureaucratie. Difficile pourtant d'imaginer autre chose, le Royaume-Uni ne voulant plus faire partie du marché commun qui implique la circulation libre des personnes et des marchandises. En cas de « no deal », ce sont les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s'appliqueront entre les deux blocs.



Tags : Brexit

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