Une saison 2024 mieux engagée pour les fruits et légumes français
La filière fruits et légumes, particulièrement vulnérable aux conditions météorologiques, semble enfin sortir la tête de l’eau après plusieurs années tumultueuses. Selon Laurent Grandin, président de l’Interfel, l’année 2024 s’annonce sous de meilleurs auspices malgré les défis climatiques persistants. La sécheresse de 2022, les épisodes de gel et les conditions météorologiques instables des dernières années avaient lourdement pesé sur la production et la consommation. Toutefois, la saison en cours semble marquer un tournant positif.
Les mauvaises conditions météorologiques du printemps et du début de l’été 2024 avaient initialement orienté les consommateurs vers des plats chauds, délaissant les fruits et légumes de saison. Cette tendance avait entraîné une baisse notable des prix, notamment une chute de 20 % pour la tomate grappe en juin. Toutefois, depuis la fin juillet, un rééquilibrage s’est opéré, avec une consommation et une production finalement bien alignées. Les prévisions pour la tomate, ainsi que pour les pêches et nectarines, devraient être conformes aux moyennes annuelles, ce qui redonne de l’espoir aux producteurs.
Si certains fruits, comme les abricots et les melons, ont souffert cette année d’un excès d’eau ou d’un développement difficile, entraînant une hausse des prix, la filière dans son ensemble affiche un certain optimisme. La poire et la pomme, par exemple, devraient connaître une production stable, voire en hausse, tandis que les autres pays européens, confrontés à des conditions climatiques encore plus sévères, ne devraient pas concurrencer les producteurs français.
Les mauvaises conditions météorologiques du printemps et du début de l’été 2024 avaient initialement orienté les consommateurs vers des plats chauds, délaissant les fruits et légumes de saison. Cette tendance avait entraîné une baisse notable des prix, notamment une chute de 20 % pour la tomate grappe en juin. Toutefois, depuis la fin juillet, un rééquilibrage s’est opéré, avec une consommation et une production finalement bien alignées. Les prévisions pour la tomate, ainsi que pour les pêches et nectarines, devraient être conformes aux moyennes annuelles, ce qui redonne de l’espoir aux producteurs.
Si certains fruits, comme les abricots et les melons, ont souffert cette année d’un excès d’eau ou d’un développement difficile, entraînant une hausse des prix, la filière dans son ensemble affiche un certain optimisme. La poire et la pomme, par exemple, devraient connaître une production stable, voire en hausse, tandis que les autres pays européens, confrontés à des conditions climatiques encore plus sévères, ne devraient pas concurrencer les producteurs français.
Le secteur résiste grâce à l’attrait pour le local et le soutien public
L’un des facteurs clés de cette résilience est l’attrait croissant des Français pour les produits locaux, une tendance qui a permis de contenir les importations. Les pays concurrents, notamment en Espagne et en Italie du Sud, subissent des épisodes de chaleur et de sécheresse plus intenses, offrant un avantage compétitif aux producteurs français. Par ailleurs, les efforts pour limiter les importations en provenance du Maroc ont également contribué à renforcer la part du made in France dans la consommation domestique.
La filière fruits et légumes bénéficie également du soutien des pouvoirs publics, notamment à travers le plan de souveraineté lancé l’année dernière. Ce plan a permis de débloquer 300 millions d’euros sur deux ans, soutenant ainsi la recherche, l’équipement agricole et la consommation, notamment via des subventions pour les cantines scolaires. Laurent Grandin voit dans ce soutien un facteur crucial pour atteindre à terme une part de marché de 55 à 60 % pour les produits français.
Enfin, malgré les difficultés rencontrées par le secteur du bio, qui a perdu un quart de ses volumes en trois ans, l’Interfel observe une stabilisation récente, laissant espérer que le pire est passé. La filière bio, bien que réduite à 7 % des ventes totales de fruits et légumes, pourrait ainsi rebondir grâce à un regain d’intérêt des consommateurs et aux efforts des producteurs pour maintenir des standards élevés.
La filière fruits et légumes bénéficie également du soutien des pouvoirs publics, notamment à travers le plan de souveraineté lancé l’année dernière. Ce plan a permis de débloquer 300 millions d’euros sur deux ans, soutenant ainsi la recherche, l’équipement agricole et la consommation, notamment via des subventions pour les cantines scolaires. Laurent Grandin voit dans ce soutien un facteur crucial pour atteindre à terme une part de marché de 55 à 60 % pour les produits français.
Enfin, malgré les difficultés rencontrées par le secteur du bio, qui a perdu un quart de ses volumes en trois ans, l’Interfel observe une stabilisation récente, laissant espérer que le pire est passé. La filière bio, bien que réduite à 7 % des ventes totales de fruits et légumes, pourrait ainsi rebondir grâce à un regain d’intérêt des consommateurs et aux efforts des producteurs pour maintenir des standards élevés.