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En conséquence, la Banque centrale européenne a revu à la baisse ses estimations de croissance et d'inflation. La dégradation de la situation économique va réduire la croissance du PIB en 2014 à 0,8% en 2014, puis à 1% en 2015 et 1,5% l'année suivante. Précédemment, les pronostics étaient de respectivement 0,9%, 1,6% et 1,9%.
L'inflation continue elle de baisser. Elle sera de 0,5% cette année, de 0,7% l'année prochaine et de 1,3% en 2016, alors que l'institution de Francfort attendait 0,9% en 2014, 1,1% en 2015 puis 1,4% en 2016. Et les perspectives ne sont guère optimistes pour cet indicateur, Mario Draghi ayant précisé que ces prévisions pouvaient encore être revues à la baisse à la lumière de l'évolution des prix du pétrole, qui ne cessent de dégringoler. Les nouvelles prévisions ne prennent pas en compte le « déclin » de ces dernières semaines sur le prix du baril.
La BCE a également décidé de ne pas toucher à ses taux directeurs, qui restent historiquement bas. Les observateurs s'attendent néanmoins à des changements dans les prochains mois : la BCE pourrait bien lancer ses « mesures non conventionnelles » afin de soutenir l'activité de la zone euro. Cela pourrait passer par de l'achat de dette souveraine.
Mario Draghi a de toutes façons réitéré qu'il se tenait prêt à agir et à mettre sur pied de nouveaux dispositifs de soutien de l'économie.
L'inflation continue elle de baisser. Elle sera de 0,5% cette année, de 0,7% l'année prochaine et de 1,3% en 2016, alors que l'institution de Francfort attendait 0,9% en 2014, 1,1% en 2015 puis 1,4% en 2016. Et les perspectives ne sont guère optimistes pour cet indicateur, Mario Draghi ayant précisé que ces prévisions pouvaient encore être revues à la baisse à la lumière de l'évolution des prix du pétrole, qui ne cessent de dégringoler. Les nouvelles prévisions ne prennent pas en compte le « déclin » de ces dernières semaines sur le prix du baril.
La BCE a également décidé de ne pas toucher à ses taux directeurs, qui restent historiquement bas. Les observateurs s'attendent néanmoins à des changements dans les prochains mois : la BCE pourrait bien lancer ses « mesures non conventionnelles » afin de soutenir l'activité de la zone euro. Cela pourrait passer par de l'achat de dette souveraine.
Mario Draghi a de toutes façons réitéré qu'il se tenait prêt à agir et à mettre sur pied de nouveaux dispositifs de soutien de l'économie.