Mais c'est un fait, la CGPME, une des deux organisations patronales principales que compte la France, incite ses adhérents à se présenter au scrutin de mars prochain. Une démarche d'opposition au gouvernement, et qui témoigne également de certains doutes sur les modes d'actions traditionnels.
Traditionnellement, pour alerter le gouvernement sur un sujet particulier, il y avait les campagnes de publicité, comme l'a récemment fait l'Union des professions artisanales. Il y avait également le courrier, adressé à l'exécutif, comme vient de le faire le Medef, avec quatre autres organisations patronales.
Mais cette fois-ci, la CGMPE innove en choisissant la voie de l'engagement politique. L'organisation patronale appelle en effet ses chefs d'entreprises à se porter candidats sur les listes électorales, en vue des prochaines municipales. Le communiqué est on ne peut plus clair. "Patrons de PME et de TPE, artisans, commerçants, eux qui chaque jour, dans leur entreprise, sont habitués à agir, ils ne comprennent pas que d'autres décident à leur place qui ils doivent embaucher, où ils doivent investir et pourquoi l'argent qu'ils gagnent si durement doit leur être confisqué" détaille notamment le communiqué envoyé la semaine dernière.
Ainsi, plutôt que d'opter pour la fronde fiscale, comme certaines fédérations locales l'ont demandé, la CGPME préfère s'engager en politique. Une stratégie bien particulière que résume également le patron de l'organisation patronale, Jean-François Roubaud, qui estime que pour changer le système, il faut être dedans.
L'initiative n'est pour autant pas inédite. Dans certaines zones, rurales le plus souvent, les patrons d'entreprises sont très souvent impliqués politiquement au niveau local. Le notable de campagne est en effet loin de disparaître, perpétuant l'image balzacienne qu'on lui donne. La nouveauté en revanche vient ici de la visibilité que veut donner la CGPME à un tel engagement.
La démarche n'est toutefois pas sans risque pour l'organisation. Elle qui se veut apolitique, va sans doute devoir poser des choix stratégiques, et entrer les deux pieds dans un système politique qu'ils déplorent depuis quelques mois. La tentation extrémiste, est, de plus, vue comme un risque par certains.
Traditionnellement, pour alerter le gouvernement sur un sujet particulier, il y avait les campagnes de publicité, comme l'a récemment fait l'Union des professions artisanales. Il y avait également le courrier, adressé à l'exécutif, comme vient de le faire le Medef, avec quatre autres organisations patronales.
Mais cette fois-ci, la CGMPE innove en choisissant la voie de l'engagement politique. L'organisation patronale appelle en effet ses chefs d'entreprises à se porter candidats sur les listes électorales, en vue des prochaines municipales. Le communiqué est on ne peut plus clair. "Patrons de PME et de TPE, artisans, commerçants, eux qui chaque jour, dans leur entreprise, sont habitués à agir, ils ne comprennent pas que d'autres décident à leur place qui ils doivent embaucher, où ils doivent investir et pourquoi l'argent qu'ils gagnent si durement doit leur être confisqué" détaille notamment le communiqué envoyé la semaine dernière.
Ainsi, plutôt que d'opter pour la fronde fiscale, comme certaines fédérations locales l'ont demandé, la CGPME préfère s'engager en politique. Une stratégie bien particulière que résume également le patron de l'organisation patronale, Jean-François Roubaud, qui estime que pour changer le système, il faut être dedans.
L'initiative n'est pour autant pas inédite. Dans certaines zones, rurales le plus souvent, les patrons d'entreprises sont très souvent impliqués politiquement au niveau local. Le notable de campagne est en effet loin de disparaître, perpétuant l'image balzacienne qu'on lui donne. La nouveauté en revanche vient ici de la visibilité que veut donner la CGPME à un tel engagement.
La démarche n'est toutefois pas sans risque pour l'organisation. Elle qui se veut apolitique, va sans doute devoir poser des choix stratégiques, et entrer les deux pieds dans un système politique qu'ils déplorent depuis quelques mois. La tentation extrémiste, est, de plus, vue comme un risque par certains.