Le chèque énergie jugé insuffisant
Dans un communiqué de presse publié le 14 novembre 2022, l’association CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) appelle Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a faire un nouvel effort en faveur des ménages les plus modestes. Elle demande que le montant du chèque énergie soit augmenté en 2023. Le chèque énergie, touché par les ménages sur conditions de ressources, permet de payer une partie des factures d’énergie : gaz, électricité ou autres.
Mais son montant est faible, juge la CLCV. 48 euros pour un célibataire touchant moins de 900 euros par mois, 276 euros pour un couple avec deux enfants ayant un revenu de 840 euros par mois… chiffres à l’appui, la CLCV est formelle. Le chèque énergie ne permet pas « de payer sa facture de chauffage ». Cette dernière que l’association estime entre 1.200 et 2.000 euros par an.
Mais son montant est faible, juge la CLCV. 48 euros pour un célibataire touchant moins de 900 euros par mois, 276 euros pour un couple avec deux enfants ayant un revenu de 840 euros par mois… chiffres à l’appui, la CLCV est formelle. Le chèque énergie ne permet pas « de payer sa facture de chauffage ». Cette dernière que l’association estime entre 1.200 et 2.000 euros par an.
Hausses des prix de l’énergie, donc hausse du chèque énergie ?
Cette facture annuelle, dont le montant est bien plus élevé que le chèque énergie, est destinée à augmenter en 2023. La raison ? L’augmentation, annoncée, du prix de l’énergie de 15% du fait de la nouvelle version du « bouclier tarifaire », moins protecteur que celui en vigueur durant toute l’année 2022.
De fait, la CLCV demande au gouvernement d’augmenter le montant du chèque énergie. Elle estime nécessaire qu’il soit compris entre 200 et 600 euros, selon les ressources du foyer, et propose qu’il soit financé par les « 32 milliards encaissés par l’État sur les énergies renouvelables ».
De fait, la CLCV demande au gouvernement d’augmenter le montant du chèque énergie. Elle estime nécessaire qu’il soit compris entre 200 et 600 euros, selon les ressources du foyer, et propose qu’il soit financé par les « 32 milliards encaissés par l’État sur les énergies renouvelables ».