La France n'est (heureusement) pas l'Italie
Pourquoi la France a-t-elle besoin de lever autant de recettes fiscales ? Tout simplement pour faire face au niveau extrêmement élevé de ses dépenses publiques. Entre État, comptes sociaux et collectivités locales, les recettes publiques représentent 52,4 % du PIB en France, contre 51,8 % en Finlande, et une moyenne européenne de 45,9 %.
Selon le FMI, la France présente les chiffres les plus élevés des dix-neuf pays de la zone euro. De plus, avec un déficit prévu de 3,2 % en pourcentage de son PIB, la France se classe devant l’Italie (2,7 %), et largement au-dessus de la moyenne de la zone euro, qui est à 1% du PIB.
Selon le FMI, la France présente les chiffres les plus élevés des dix-neuf pays de la zone euro. De plus, avec un déficit prévu de 3,2 % en pourcentage de son PIB, la France se classe devant l’Italie (2,7 %), et largement au-dessus de la moyenne de la zone euro, qui est à 1% du PIB.
Des taux d'emprunt proches de ceux de l'Allemagne
Si l’on fait abstraction de la charge annuelle de la dette publique, la France enregistre un «déficit primaire» de 1,7 % de son PIB. Et c’est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3 %). Au final, l’endettement public français (99,2 % du PIB) est équidistant de la dette italienne (133,4 %) et de celle de l’Allemagne (56,9 %), selon le FMI.
Heureusement, le Trésor français est en mesure d’emprunter à des taux voisins de son homologue allemand. Aux taux de l’Italie, la charge de notre dette serait non pas de 40 milliards d’euros en 2019, mais de plus du double.
Heureusement, le Trésor français est en mesure d’emprunter à des taux voisins de son homologue allemand. Aux taux de l’Italie, la charge de notre dette serait non pas de 40 milliards d’euros en 2019, mais de plus du double.