Les quotas forcent la main des entreprises
Les conseils d'administration des grandes entreprises françaises ont quasiment atteint la parité hommes/femmes. D'après l'étude de l'IFA (Institut français des administrateurs) et d'Ethics & Board, on compte 46,4% de femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées au CAC40, tandis qu'elles sont 46,3% dans les entreprises du SBF120. La France est en tête des pays européens en la matière, et même loin devant les États-Unis (35%).
Depuis 2017, la loi oblige ces entreprises à intégrer des femmes dans leurs conseils d'administration. Un quota fixé à 40% dès lors que la société dépasse un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros ou 250 salariés. Le constat est donc clair : ce sont bien les obligations qui forcent les entreprises à féminiser leurs conseils d'administration.
Depuis 2017, la loi oblige ces entreprises à intégrer des femmes dans leurs conseils d'administration. Un quota fixé à 40% dès lors que la société dépasse un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros ou 250 salariés. Le constat est donc clair : ce sont bien les obligations qui forcent les entreprises à féminiser leurs conseils d'administration.
Du travail à faire pour les instances dirigeantes
Néanmoins, il reste encore du travail à faire et notamment dans les directions des entreprises. Les comités exécutifs des sociétés du SBF120 comprennent ainsi 26,4% de femmes seulement. C'est toutefois 2 points de plus qu'en 2022, et surtout 10 points de plus qu'en 2017. Si la France a encore des efforts à faire de ce côté là, notamment vis à vis des pays nordiques (30% de femmes dans les directions en Norvège), l'Hexagone est à égalité ou devant des pays comme les États-Unis (26,6%), l'Allemagne (18,9%) ou encore l'Espagne (18,7%).
Là encore, c'est la loi qui pousse les directions à se féminiser. D'ici 2026, elles devront compter au moins 30% de femmes parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeants. L'IFA se réjouit de voir que les entreprises ont mis en place une « stratégie proactive » en faveur de la mixité, tout en déplorant que 11% seulement des directeurs généraux des entreprises du SBF120 soient des femmes.
Là encore, c'est la loi qui pousse les directions à se féminiser. D'ici 2026, elles devront compter au moins 30% de femmes parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeants. L'IFA se réjouit de voir que les entreprises ont mis en place une « stratégie proactive » en faveur de la mixité, tout en déplorant que 11% seulement des directeurs généraux des entreprises du SBF120 soient des femmes.