Une somme particulièrement importante, la plus forte en fait jamais infligée par Bruxelles envers une entreprise. Ce montant fait d’ailleurs suite à une précédente amende d’un montant de 2,4 milliards que la Commission européenne réclame du moteur de recherche depuis l’an dernier — cette fois, l’entreprise avait été convaincue d’abus de position dominante dans le domaine des comparateurs de prix. Mais dans quelles poches cet argent va-t-il, une fois que les entreprises ont réglé leurs amendes ? Le Parisien a obtenu la réponse du porte-parole de la représentation européenne à Paris, Guillaume Roty.
« Les amendes de concurrence sont reversées aux Etats membres, au prorata de leur contribution au budget européen », explique-t-il. En clair, la France va récupérer une somme rondelette : le pays contribuant à hauteur de 15% au budget européen, il peut donc s’attendre à un versement de 651 millions d’euros. Chaque pays est ensuite libre de disposer de la somme comme il l’entend. Guillaume Roty donne une piste : « il peut, par exemple, décider d’investir cette somme pour soutenir le développement des entreprises du secteur numérique ».
Pas question cependant de dédommager les victimes (en France, le moteur de recherche Qwant, a subi très directement l’abus de position dominante de Google). Mais elles peuvent ensuite se tourner contre l’entreprise américaine avec en poche un solide atout : l’infraction a été caractérisée par la Commission européenne. Reste maintenant à recueillir les amendes : Google a fait appel de la décision du régulateur européen et la procédure demande au moins deux années.
« Les amendes de concurrence sont reversées aux Etats membres, au prorata de leur contribution au budget européen », explique-t-il. En clair, la France va récupérer une somme rondelette : le pays contribuant à hauteur de 15% au budget européen, il peut donc s’attendre à un versement de 651 millions d’euros. Chaque pays est ensuite libre de disposer de la somme comme il l’entend. Guillaume Roty donne une piste : « il peut, par exemple, décider d’investir cette somme pour soutenir le développement des entreprises du secteur numérique ».
Pas question cependant de dédommager les victimes (en France, le moteur de recherche Qwant, a subi très directement l’abus de position dominante de Google). Mais elles peuvent ensuite se tourner contre l’entreprise américaine avec en poche un solide atout : l’infraction a été caractérisée par la Commission européenne. Reste maintenant à recueillir les amendes : Google a fait appel de la décision du régulateur européen et la procédure demande au moins deux années.