Le groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding a dû vendre STX France en 2016. Si les chantiers français étaient en pleine forme (c’est toujours le cas aujourd’hui), l’entreprise propriétaire était alors très endettée et n’a pas conserver la filiale française dans son giron. L’État français, le second plus important actionnaire des chantiers, est alors parti en quête d’un repreneur : cela a été le groupe Fincantieri. Mais l’arrivée à l’Élysée d’Emmanuel Macron a rebattu les cartes : le nouveau président de la République a voulu renégocier les termes du contrat avec l’industriel italien.
Après plusieurs semaines de négociations difficiles entre Paris et Rome, une solution a été trouvée. Fincantieri acquiert 50% du capital de STX France, plus 1% « prêté » par l’État français, sous conditions. Cela permet au groupe d’avoir la main sur la barre des chantiers, tout en restant sous surveillance des pouvoirs publics, l’État pouvant reprendre son pourcent stratégique : si la France reprend cette petite bille, Fincantieri n’a plus la majorité du capital de STX France.
Ce mécanisme capitalistique étant en place, il faut maintenant attendre le feu vert des autorités européennes, ce qui devrait être fait au début de l’année prochaine. C’est donc la France qui reprend les rênes des chantiers de Saint-Nazaire, en attendant l’aval de l’Europe qui permettra à Fincantieri de prendre le contrôle. D’après Bruno Le Maire, les tensions récentes entre Paris et Rome sur les migrants ne remettront pas en cause l’accord sur STX France.
Après plusieurs semaines de négociations difficiles entre Paris et Rome, une solution a été trouvée. Fincantieri acquiert 50% du capital de STX France, plus 1% « prêté » par l’État français, sous conditions. Cela permet au groupe d’avoir la main sur la barre des chantiers, tout en restant sous surveillance des pouvoirs publics, l’État pouvant reprendre son pourcent stratégique : si la France reprend cette petite bille, Fincantieri n’a plus la majorité du capital de STX France.
Ce mécanisme capitalistique étant en place, il faut maintenant attendre le feu vert des autorités européennes, ce qui devrait être fait au début de l’année prochaine. C’est donc la France qui reprend les rênes des chantiers de Saint-Nazaire, en attendant l’aval de l’Europe qui permettra à Fincantieri de prendre le contrôle. D’après Bruno Le Maire, les tensions récentes entre Paris et Rome sur les migrants ne remettront pas en cause l’accord sur STX France.