Une consommation plus responsable
La majorité des constructeurs d'appareils électroniques portables, y compris des géants comme Apple, ont jusqu'à présent fait usage de chargeurs propriétaires comme un moyen de différenciation de leurs produits. Cela a conduit les consommateurs à devoir gérer des chargeurs différents pour chaque appareil, engendrant ainsi une multiplication des équipements électriques. La nouvelle législation européenne vise à contrer cette logique, considérée comme anti-économique et anti-environnementale. Elle entend simplifier la vie des consommateurs, réduire les déchets électroniques et diminuer l'impact environnemental.
Dans le cadre de cette initiative, le port USB-C est désigné comme standard pour tous les appareils électroniques portables ayant une puissance électrique inférieure ou égale à 100 watts. Le décret envisage aussi de dissocier la vente du chargeur de celle de l'appareil électronique portable. Cela devrait permettre au consommateur d'éviter l'achat inutile d'un nouveau chargeur s'il dispose déjà d'un modèle compatible.
Dans le cadre de cette initiative, le port USB-C est désigné comme standard pour tous les appareils électroniques portables ayant une puissance électrique inférieure ou égale à 100 watts. Le décret envisage aussi de dissocier la vente du chargeur de celle de l'appareil électronique portable. Cela devrait permettre au consommateur d'éviter l'achat inutile d'un nouveau chargeur s'il dispose déjà d'un modèle compatible.
Mise en conformité progressive pour les acteurs du marché
En France, le gouvernement prévoit une mise en application graduelle de ce décret. Il sera en vigueur à partir du 28 décembre 2024 pour certains équipements tels que les téléphones portables, tablettes, consoles de jeux vidéo portatives, appareils photo numériques, systèmes de navigation portables, casques audio, haut-parleurs portatifs, liseuses numériques, etc. Les ordinateurs portables auront, eux, jusqu'au 26 avril 2026 pour se conformer à cette nouvelle réglementation.
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) aura la charge de contrôler le respect de ces nouvelles obligations en France. Elle aura le pouvoir de sanctionner toute non-conformité en demandant un retrait ou un rappel des produits concernés du marché. Ces nouvelles mesures nécessiteront un effort d'adaptation de la part des constructeurs, importateurs et distributeurs, ainsi qu'une vigilance constante de la part des autorités de contrôle.
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) aura la charge de contrôler le respect de ces nouvelles obligations en France. Elle aura le pouvoir de sanctionner toute non-conformité en demandant un retrait ou un rappel des produits concernés du marché. Ces nouvelles mesures nécessiteront un effort d'adaptation de la part des constructeurs, importateurs et distributeurs, ainsi qu'une vigilance constante de la part des autorités de contrôle.