Le courrier électronique, les messageries instantanées, les réseaux sociaux… Ces nouvelles formes de communication mettent à mal le bon vieux courrier au format papier, ils redéfinissent aussi le cœur de métier de La Poste. Les lettres échangées entre particuliers ont du plomb dans l'aile à l'heure d'internet ! C'est pourquoi l'entreprise pourrait cesser la distribution quotidienne du courrier, se contentant de passer tous les deux ou trois jours devant les boîtes aux lettres.
Cela pourrait être aussi le cas en Belgique, où l'opérateur historique Bpost a indiqué à ses facteurs que les tournées allaient s'espacer, alors que le volume des courriers ne cesse de baisser (-6,8% l'an dernier). Cela ne signifie pas pour autant que l'activité va ralentir, bien au contraire : le groupe entend élargir son offre, comme c'est déjà le cas en France d'ailleurs. Dans l'Hexagone, la Poste ce n'est plus seulement la lettre que l'on glisse dans la boîte, c'est aussi de la livraison de colis (une activité de plus en plus importante) et des services bancaires, qui deviennent stratégiques.
Et ces activités supplémentaires permettent au groupe de redresser la barre : le chiffre d'affaires de La Poste a ainsi atteint les 24,1 milliards d'euros l'an dernier, un chiffre en progression de 3,5%… L'idée d'espacer la distribution du courrier ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais l'entreprise fait face à une désaffection de cette activité, ce qui l'a d'ailleurs poussée à augmenter les prix des timbres (le timbre « rouge » sera vendu 1,05 euros en 2019, soit une hausse de 10,5%).
Cela pourrait être aussi le cas en Belgique, où l'opérateur historique Bpost a indiqué à ses facteurs que les tournées allaient s'espacer, alors que le volume des courriers ne cesse de baisser (-6,8% l'an dernier). Cela ne signifie pas pour autant que l'activité va ralentir, bien au contraire : le groupe entend élargir son offre, comme c'est déjà le cas en France d'ailleurs. Dans l'Hexagone, la Poste ce n'est plus seulement la lettre que l'on glisse dans la boîte, c'est aussi de la livraison de colis (une activité de plus en plus importante) et des services bancaires, qui deviennent stratégiques.
Et ces activités supplémentaires permettent au groupe de redresser la barre : le chiffre d'affaires de La Poste a ainsi atteint les 24,1 milliards d'euros l'an dernier, un chiffre en progression de 3,5%… L'idée d'espacer la distribution du courrier ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais l'entreprise fait face à une désaffection de cette activité, ce qui l'a d'ailleurs poussée à augmenter les prix des timbres (le timbre « rouge » sera vendu 1,05 euros en 2019, soit une hausse de 10,5%).